SOURCE ET SUITE
Publiée dans Biology Letters le 10 février, cette étude a porté sur 28 chevaux auxquels des photographies de personnes joyeuses ou en colère étaient présentées. Les chercheurs ont observé leur regard et mesuré leur rythme cardiaque pendant 30 secondes, démontrant sans ambiguïté l'existence de réponses physiologiques. En d'autres termes, les chevaux décryptent nos émotions malgré la barrière de l'espèce... et comprennent au moins celles de la joie et de la colère.
Et il n'y a là rien d'étonnant : une étude très similaire avait été menée par des chercheurs de l'université d’Oakland (Californie) sur des chats, puis publiée à la fin de l'année 2015, prouvant sans ambiguïté que nos félins de salon comprennent eux aussi très bien les expressions faciales humaines…même s'ils n'y répondent pas forcément.
Le 13 janvier de cette année, au tour des chiens de démontrer la même aptitude, d'après une étude également publiée dans Biology Letters, utilisant le même protocole de recherche. Cette faculté semble donc assez largement partagée chez les animaux domestiques, qui vivent dans notre entourage depuis plusieurs milliers d'années.
© Laure Vargas – Pure Phography
On
se souvient aussi que pendant une étude japonaise, publiée en 1996, il
avait été démontré qu'une « certaine interaction affective » existe
entre les personnes et les chevaux. L’université du Sussex avait par
ailleurs démontré voilà quelques mois que les chevaux disposent d’expressions faciales élaborées, tout particulièrement au niveau des lèvres et des yeux.
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