Aujourd’hui en France, 12 millions de plats préparés et repas dans les restaurants collectifs sont distribués par jour. Or, pour une grande partie de ces plats, la viande qui la compose est issue du « minerai de viande ».
Produit à très bas coût, le minerai de viande permet de proposer des plats toujours moins chers.
Mais de quoi exactement est composé ce minerai et quel est l’impact
pour la santé publique et le maintien d’un tissu agricole en France ?
Pour mieux répondre à cette question, consoGlobe.com a rencontré
Monsieur de Boisgontier, ancien représentant de la confédération
paysanne à la coordination paysanne européenne.
consoGlobe.com – Pour commencer, qu’est-ce que le « minerai de viande » ?
M. de Boisgontier – Le mot minerai est un terme officiel. Il est apparu il y a environ cinq à six ans. Le minerai de viande est utilisé par l’industrie agroalimentaire. Il représente tout le bas de gamme et le surplus des abattoirs.
C’est-à-dire l’ensemble des éléments reconnus comestibles mais qui ne
peuvent être vendus sans être transformés. En bref, le minerai est peu
ragoûtant, composé essentiellement de gras, de fibres élastiques et de
collagène.
La définition officielle est la suivante : « ensembles
de muscles striés et de leurs affranchis – morceaux de viande produits
exclusivement lors de la découpe, et débarrassés des tissus, qui
enveloppent les fibres musculaires -, y compris les tissus graisseux y
attenant, provenant de viandes fraîches découpées et désossées,
réfrigérées, congelées ou surgelées ».
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