Le ministre flamand du Bien-être animal, Ben Weyts (N-VA), est à nouveau
assigné en justice par des associations de musulmans qui contestent
l'interdiction d'abattre sans étourdissement sur des sites temporaires
d'abattage. Les dix requérants réclament le retrait de l'interdiction et
demandent chacun une indemnisation de 1.000 euros pour les dommages
moraux subis, indique dimanche le cabinet du ministre. L'affaire sera
examinée le 19 février par le tribunal de première instance de
Bruxelles.
Des associations avaient déjà introduit une procédure en référé contre
la décision de Ben Weyts d'interdire l'abattage rituel sans
étourdissement sur des lieux temporaires d'abattage. Selon ces
organisations, l'interdiction violait la liberté de culte et équivalait
de facto à une interdiction de l'abattage rituel. Le requête avait été
rejetée en septembre par le juge des référés de Bruxelles. Il se disait
déjà à l'époque que ces associations envisageaient une assignation au
fond et un parcours judiciaire jusqu'à la Cour européenne des Droits de
l'homme à Strasbourg si nécessaire.Absurde?
Le ministre déplore les nouvelles démarches juridiques. "Elles me semblent simplement absurdes. J'ai déjà gagné une procédure judiciaire en référé et le Conseil d'Etat m'a également déjà donné raison. Je venais de commencer les concertations pour l'organisation de la Fête du sacrifice en septembre (...). Ces mêmes groupes qui m'assignent étaient ceux qui ont toujours prétendu vouloir un dialogue constructif. Une assignation à la veille d'une réunion, c'est une manière bizarre d'être constructif."
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