SOURCE ET SUITE
F
ace aux scandales sanitaires à répétition, des voix s'élèvent pour
dénoncer la souffrance animale et adoptent un régime à base de végétal,
comme une nouvelle philosophie de vie.
Tous ont longtemps dévoré des côtes de bœuf au barbecue, mangé des
hamburgers au fast-food ou se sont délectés d'une tranche de foie gras à
Noël. Jusqu'au jour où la viande n'est plus passée. Le déclic ? Une
vidéo dans un abattoir comme celles de
L214 à Alès et au Vigan, un reportage sur un scandale alimentaire comme les
lasagnes au cheval à Castelnaudary... Des images choc à l'origine d'une indigestion définitive.
2 % de végétariens en France
Ces néo-végétariens, végétaliens ou encore végans - ils seraient 2 % en
France -, n'ont a priori pas grand-chose en commun. Ils sont artisan,
informaticien, scientifique ou journaliste. Vivent en ville ou en zone
rurale. Beaucoup se retrouvent au sein d'associations ou collectifs pour
militer au nom des droits des animaux. Dans la région, cet univers est
traversé par divers courants. Joëlle Verdier, précurseure du bien-être
animal à Montpellier, recense une douzaine d'associations actives.
Approche holistique avec Veg'Nature
Basée à Montpellier,
Veg Nature propose une approche holistique du véganisme.
"L'action n'est pas notre priorité, plutôt les rencontres conviviales",
explique le représentant régional, Nicolas Coppa. Apéro-buffets,
ateliers cuisine, balades et pique-niques sont autant de prétextes pour
échanger autour d'une philosophie de vie en osmose avec la nature. Cet
Italien, Montpelliérain d'adoption, est devenu végan avant même d'en
connaître la signification. Alimentation, lien social, écologie et
bien-être forment un tout indissociable pour ces sympathisants.
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