C’est finalement un avis favorable que l’enquête publique a rendu, lundi 22 février, sur l’extension de 500 à 880 vaches laitières de la ferme dite des « mille vaches », située à Drucat (Somme). La commission d’enquête, constituée de trois commissaires enquêteurs, a jugé, « à l’unanimité de ses membres, que les critiques et craintes formulées par les opposants ne sont pas véritablement fondées et ne reposent pas sur des bases scientifiques aujourd’hui réellement vérifiées ».
SOURCE ET SUITEENCORE UNE DECEPTION.. CETTE FERME DEVRAIT FERMER. LE DOSSIER EST ACCABLANT
MAIS IL A DU Y AVOIR DES ARROSAGES.. ET QUI RESISTE AU FRIC QUAND IL NE S' AGIT QUE D' EXPLOITATION ANIMALE??
Selon eux, « le département de la Somme présente un manque de production de lait de l’ordre de 27 millions de litres par an par rapport aux capacités dont il dispose », le contraignant à une forte importation de lait. « Face à la suppression des quotas, à la libéralisation du marché, et de fait à la concurrence européenne, ce type de ferme est une réponse pour faire face aux importations de lait (Allemagne, Danemark) », soutiennent ainsi les enquêteurs.
En outre, « les regroupements d’élevages sont un atout pour l’emploi et de meilleures conditions de travail et de qualité de vie pour les éleveurs et leurs salariés qui peuvent s’organiser, prendre des congés et ne plus être esclaves des traites quotidiennes ».
« Un vulgaire passage obligé »
L’association Agir pour l’environnement, opposée au projet, a critiqué ces conclusions.« L’augmentation du cheptel accueilli dans cette ferme-usine portant les effectifs de 500 à 880 vaches n’est soutenue que par 0,028 % des personnes s’étant manifestées durant l’enquête publique. (...) Force est de constater que cette enquête publique s’est résumée à un exercice de style, un vulgaire passage obligé. »L’avis de l’enquête publique, qui a duré 46 jours du 2 novembre au 17 décembre, n’est que consultatif. Le préfet de la Somme devrait prendre une décision concernant l’extension du cheptel à l’issue d’un conseil départemental de l’environnement, des risques sanitaires et technologiques (Coderst), qui se tient mi-mars.
L’exploitation bovine de Drucat-Le Plessiel, près d’Abbeville, était initialement conçue pour 1 000 bêtes. Sa capacité autorisée avait été ramenée à 500 en février 2013 par la préfecture, mais elle en comptait 763 à fin juillet 2015. Le directeur d’exploitation avait alors expliqué avoir « anticipé » sur la réponse à sa demande d’extension à 880 vaches laitières.
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