SOURCE ET SUITE MARIANNE
Les scandales dans les abattoirs se suivent et, malheureusement, se ressemblent. Pour la quatrième fois en huit mois, l'association de protection animale L214 révèle de nouveaux cas de maltraitance animale, dans deux établissements : celui de Pézenas, dans l'Hérault, et du Mercantour, à Puget-Théniers dans les Alpes-Maritimes.
De novembre 2015 à mai 2016, des caméras cachées y ont été installées, capturant des images auxquelles Le Monde a eu accès en exclusivité. Des vidéos insoutenables montrant des sévices et infractions manifestes sur des bovins, des moutons, des cochons et des chevaux lors d'abattages. "Dans
l'abattoir du Mercantour, un veau, accroché au rail par la patte
arrière, tente de se relever pendant deux minutes entières, à moitié
décapité, la tête dans un bac de sang, relate Le Monde. Plus tard, un mouton cherche à fuir, la gorge ouverte et en pleine conscience".
Il y a aussi des dérives nouvelles, jamais vues dans les vidéos révélées précédemment. Le Monde
raconte ainsi qu'à Pézenas, des chevaux sont tirés par un treuil jusque
dans le box d'abattage, qu'un mouton reçoit un coup de couteau dans
l'œil avant d'être égorgé ou encore que des cochons sont poussés à coup
d'aiguillons électriques et des bovins saignés sans
étourdissement. Pourtant, l'abattage conventionnel prévoit
l'étourdissement des bêtes afin de leur éviter d'être conscientes au
moment de leur mort - des dérogations étant prévues seulement pour
l'abattage rituel, halal et casher. Le code rural français et un
règlement européen de 2009 stipulent que "toutes douleur, détresse ou souffrance évitables sont épargnées aux animaux lors de la mise à mort".
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