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Une cinquantaine de bovins seront abattus lundi prochain, après la détection d’un cas de vache folle en mars dans une exploitation agricole des Ardennes, a appris l’AFP ce mardi auprès du préfet des Ardennes.
« L’arrêté préfectoral devait expirer le 27 mai, mais j’ai pris un arrêté de prorogation pour le prolonger d’une semaine, donc l’abattage aura lieu lundi prochain », a déclaré Frédéric Perissat. L’abattage aura lieu dans un centre d’équarrissage.
Des prélèvements confirment qu’il s’agit de la maladie de vache folle
« Initialement, il aurait dû avoir lieu le 3 mai. Mais l’exploitant n’a pas voulu laisser partir ses bêtes sans savoir quel serait le montant de son indemnisation, alors que les deux processus ne sont pas liés », a précisé le préfet, qui avait décidé d’accorder un sursis. La date a ensuite été fixée au 23 mai, mais des raisons techniques ont empêché de procéder à l’abattage.>> A lire aussi : Pourquoi la maladie de la vache folle refait son apparition?
Cinquante vaches, six veaux et un taureau de cette exploitation de Givron, près de Rethel, sont concernés. Il s’agit de bêtes du troupeau nées entre 2010 et 2012, soit un an avant et un an après l’animal touché par la vache folle, né en 2011. Des prélèvements réalisés par le ministère de l’Agriculture avaient confirmé, le 24 mars, qu’il était bien atteint d’encéphalopathie spongiforme bovine.
Même si le préfet souligne que le troupeau compte au total 350 bêtes, en abattre une cinquantaine « est un accident très lourd de conséquences pour une exploitation ». « Nous sommes attentifs à accompagner l’exploitant et à faire du soutien psychologique », a-t-il dit.
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