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sort une application – ou plutôt la remet au goût du jour – afin de connaitre le mode d’abattage de la viande que le consommateur achète. Les scandales des abattoirs, à Mauléon, au Vigan, à Alès, se sont succédés ces derniers mois. De nombreux Français ont ainsi, grâce à des militants de la cause animale, ouvert les yeux sur les conditions de traitement et d’abattage des animaux dont ils consomment la viande au quotidien. Toutefois, les associations de défense animale comme L214 ne sont pas tout le temps allées au bout de leur démarche, n’évoquant pas, par exemple, la pratique du halal dans les abattoirs concernés. « Pas besoin de halal pour que les traitements envers les animaux soient inhumains dans les abattoirs » nous répond un militant breton de l’association.
Certes. A partir du moment où l’abattage
des animaux est devenu industriel, « à la chaîne », la question de
l’éthique et de la relation entre le consommateur et l’animal se pose.
Mais l’abattage sans étourdissement préalable – comme l’indiquent
certaines pratiques religieuses – et parfois dans des conditions
sanitaires douteuses à l’occasion des fêtes religieuses, ne font que
rajouter à ces conditions dénoncées par les associations.
Le site verifiez-abattage.fr propose au
consommateur de pouvoir choisir le mode d’abattage qu’il souhaite pour
sa viande de consommation, l’étiquettage n’étant pas obligatoire en
France. « Depuis 1964, l’étourdissement précédent la saignée est
obligatoire en France, pour éviter des souffrances inutiles aux animaux
lors de l’abattage. » indique le site. « Dans le cas d’une saignée sans
étourdissement, c’est la perte de sang qui entraîne l’inconscience
précédent la mort, mais la perte de conscience ainsi obtenue peut être
très longue : jusqu’à 5 minutes d’agonie chez les veaux et jusqu’à 11
minutes chez les bovins adultes. Le temps nécessaire à la perte de
conscience peut, être variable chez les bovins car lors de la section
des carotides, celles-ci peuvent se rétracter, limitant la perte de
sang. De plus cette espèce dispose d’une artère vertébrale qui n’est pas
coupée lors de l’égorgement, et peut continuer à alimenter en sang le
cerveau, et donc prolonger l’état de conscience.
L’utilisation d’un pistolet d’abattage, à
condition qu’il soit correctement utilisé, permet une perte de
conscience instantanée de l’animal. L’électronarcose est un autre
procédé qui a pour but d’étourdir l’animal, avant la saignée.
Le deuxième inconvénient de l’abattage sans étourdissement, ce qui correspond donc à un abattage rituel (halal ou cascher), est qu’il ne permet pas la suture de l’oesophage. Par conséquent il peut se produire des régurgitations pouvant contaminer la viande par la bactérie E.Coli. Il existe, ainsi, un risque lorsque l’on consomme de la viande provenant d’un animal abattu sans étourdissement, si cette viande est insuffisamment cuite, comme cela peut se faire dans la tradition culinaire française.» .
Le deuxième inconvénient de l’abattage sans étourdissement, ce qui correspond donc à un abattage rituel (halal ou cascher), est qu’il ne permet pas la suture de l’oesophage. Par conséquent il peut se produire des régurgitations pouvant contaminer la viande par la bactérie E.Coli. Il existe, ainsi, un risque lorsque l’on consomme de la viande provenant d’un animal abattu sans étourdissement, si cette viande est insuffisamment cuite, comme cela peut se faire dans la tradition culinaire française.» .
C’est la dérogation pour raisons
religieuses qui a tout changé : « Ce qui devait être un dérogation
exceptionnelle pour des raisons religieuses est, malheureusement, en
train de devenir la norme. Les animaux consommés en France, provenant
d’un abattage rituel représentent (chiffres de 2011) :
– 80% des agneaux et moutons
– 40% des bovins adultes
– 26% de veaux »
– 80% des agneaux et moutons
– 40% des bovins adultes
– 26% de veaux »
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