SOURCE ET SUITE
AVEC VIDEO
Dans
les minutes qui précèdent son entrée dans l'arène, le taureau subit
toute une préparation visant à le diminuer physiquement tout en le
rendant encore plus agressif.
Ses cornes sont limées à la scie pour
réduire le risque qu'elles accrochent le matador au passage. Comme
elles ont une sensibilité équivalente à celle de nos dents, il faut
maintenir le taureau dans un carcan étroit, le cajon, pour qu'il ne
puisse pas se soustraire à la douleur, sa tête étant extraite hors des
barreaux par des cordes qui l'empêchent de la bouger le temps que les
cornes soient sciées à vif sur environ cinq à six centimètres. Elles
sont ensuite polies, colorées et vernies pour que rien ne soit visible.
Si les cornes saignent, elles sont colmatées avec des échardes en bois.
Les avantages pour le matador sont multiples : non seulement les cornes
sont moins larges mais en plus, l'animal a des repères faussés en
raison de leur raccourcissement et enfin, il va hésiter à s'en servir
parce que la douleur est extrême. Cette opération s'appelle rasage en
espagnol.
Le taureau reçoit plusieurs médicaments visant à
l'affaiblir, principalement des purgatifs pour qu'il ait des diarrhées
et du Combelen (un neuroleptique) pour l'hébéter. Le même produit est
aussi donné aux chevaux en combinaison avec de la morphine, pour qu'ils
ne paniquent pas à l'approche des taureaux lorsque les picadors les
poussent au contact. Les chevaux ont, de plus, les oreilles bouchées
avec du coton et les yeux occultés avec des œillères.
D'autres
pratiques ont parfois cours, comme laisser tomber à plusieurs reprises
des sacs de sable de 100 kg sur les reins de l'animal, enduire ses yeux
de vaseline pour brouiller sa vue, planter des aiguilles cassées dans
ses testicules, enfoncer du coton dans ses narines, badigeonner ses
pattes d'essence de térébenthine ce qui occasionne des brûlures pour que
le taureau semble féroce dans sa démarche, limer ses sabots et enfoncer
des coins de bois entre ses onglons.
Le taureau baisse la tête parce que les muscles de son cou sont sectionnés.
La corrida est divisée en trois tiers ou tercios : le tercio de pique, le tercio de banderilles et le tercio de mise à mort.
Sa "bravoure" (capacité à charger sans relâche, n'est en rien un signe de courage mais de désespoir et de souffrance.
L'estocade consiste, pour le matador, à enfoncer son épée de 80 cm
jusqu'à la garde entre le haut de la colonne vertébrale et l'omoplate
droite.
L'animal est ensuite achevé à coups de poignard, portés au niveau de la nuque pour atteindre le bulbe rachidien.
Les trophées: sont souvent tranchés sur le taureau encore vivant
Lorsque le matador obtient de prendre des trophées sur le taureau (une à
deux oreilles, la queue), il n'est pas rare que l'animal soit encore
vivant au moment où il est mutilé. Plusieurs documentaires filmés
l'attestent.
Les taureaux qui refusent le combat sont également tués
le taureau refuse le combat parce qu'il est terrorisé.
Les taureaux "graciés" ne survivent pas non plus.
En théorie, un taureau gracié parce qu'il a particulièrement "bien
combattu" selon les canons de la tauromachie a droit à la vie sauve. En
pratique, il est rare qu'il ne succombe pas rapidement par hémorragie en
raison de ses nombreuses blessures, à l'abri des regards du public.
L'abolition définitive de la corrida, reconnue comme une torture
animale par la loi française depuis, punie de deux ans de prison et de
30 000 euros d'amende mais pas pour la corrida.
Pour agir, apportez votre soutien a Hagen Ca militant anti corrida et mouvement pour les droits des animaux.
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