vendredi 13 mai 2016

MASSACRER 180 000 POULET PAR JOUR................... ET PORTER UNE COUCHE CULOTTE...

SOURCE ET SUITE 1)
 AUTRE SOURCE,
 

 PEUT ÊTRE N' AVEZ-VOUS PAS VU PASSER CETTE INFORMATION QUI POURTANT  EST LARGEMENT PARTAGÉE DANS LES NEWS  DES MÉDIAS OFFICIELS

UNE INFORMATION PEUT ÊTRE EXAGÉRÉE???
 MAIS SINON TOUT A FAIT REPRÉSENTATIVE  DE NOTRE ÉPOQUE OU SEUL LE PROFIT GOUVERNE.

 IL Y A DÉJÀ LONGTEMPS QUE J' AFFIRMAIS QUE NOTRE MONDE D' HUMAINS EST LIE A LA CAUSE ANIMALE CAR CE QUE NOUS LAISSONS FAIRE CONTRE LES ANIMAUX, NOUS SEMBLERA ACCEPTABLE TRANSPOSE A L' HUMAIN.
 LAISSER LES ANIMAUX ENVOYÉS VERS LA MORT STAGNER DANS LEURS EXCRÉMENTS SANS EAU NI NOURRITURE ET LAISSER LES HUMAINS DANS LEUR COUCHE CULOTTE  PENDANT LEURS HEURES DE TRAVAIL EST EXACTEMENT LA MÊME CHOSE..



1) Les employés du secteur volailler aux Etats-Unis travaillent dans un tel climat de peur qu'ils n'osent pas demander de pauses pour aller aux toilettes et portent des couches au travail, affirme l'ONG britannique Oxfam dans une étude. D'après l'étude publiée mardi, "la grande majorité" des 250.000 ouvriers du secteur avicole américain "dit ne pas bénéficier de pauses-toilettes adéquates", en "claire violation des lois américaines de sécurité au travail".

Ils "luttent pour s'adapter à ce déni d'un besoin humain de base. Ils urinent et défèquent debout face à la ligne d'assemblage, portent des couches au travail, réduisent leurs prises de liquides et fluides à des niveaux dangereux" et risquent "de graves problèmes de santé", martèle l'étude. L'américain Tyson Foods, l'un des plus gros groupes volaillers au monde, a répondu dans un communiqué "ne pas tolérer le refus des demandes d'aller aux toilettes" dans ses usines. "Nous sommes inquiets de ces accusations anonymes et bien que nous n'ayons pour l'instant pas de preuves qu'elles soient vraies, nous vérifions que nos règlementations sur les toilettes sont appliquées", ajoute le groupe.

Oxfam cite une enquête menée auprès de 266 ouvriers en Alabama (sud) par l'association anti-discriminations Soutern Poverty Law Center, selon laquelle "presque 80% des ouvriers disent ne pas avoir le droit d'aller aux toilettes quand ils en ont besoin", ainsi qu'une autre dans le Minnesota (nord) où "86% des ouvriers disent avoir moins de deux pauses-pipi par semaine".
Les rares employés du secteur qui disent pouvoir se soulager quand ils veulent travaillent dans des usines syndiquées. Or, les deux tiers ne le sont pas, selon Oxfam. Les ouvriers, régulièrement, voient leurs demandes de pauses-pipi ignorées par leurs supérieurs qui leur répondent avec des moqueries ou menaces de sanctions voire de renvoi. Ils doivent alors patienter pendant plus d'une heure ou "se précipiter" pendant des pauses de dix minutes. Un délai difficile à tenir lorsqu'il faut traverser de vastes plateaux d'usines où les sols peuvent être glissants, couverts de sang ou résidus d'animaux, et sachant qu'il leur faut enlever puis remettre des vêtements de protection.

Les chefs de ligne refusent aux ouvriers ces pauses "parce qu'ils sont sous pression pour maintenir la vitesse de production", fait valoir Oxfam. Si le problème touche toute la filière avicole aux Etats-Unis, les quatre poids lourds sont particulièrement montrés du doigt: Tyson Foods, Pilgrim's, Perdue et Sanderson Farms, qui contrôlent 60% du secteur et emploient conjointement plus de 100.000 personnes.  Pour Oxfam, les entreprises pourraient trouver une première solution en mettant en place suffisamment d'ouvriers "flottants" pour remplacer temporairement les employés qui s'absentent quelques instants, sans avoir besoin d'arrêter toute la chaîne. Dans sa réponse à l'ONG, Tyson Foods assure avoir déjà en place "assez d'ouvriers flottants" et avoir déjà "rencontré des représentants d'Oxfam" et d'une autre association. Perdue, Sanderson Farms et Pilgrim's n'étaient pas disponibles dans l'immédiat pour répondre aux demandes de commentaires de l'AFP.



AUTRE SOURCE AVEC COMPLEMENT ICI :

Le rapport de l’ONG mis en avant par le journal américain Washington Post révèle que chaque jour, des ouvriers n’ont pas droit à des pauses pour se rendre aux toilettes. Dans certains cas, « la réalité est si oppressante que les ouvriers urinent et défèquent tout en restant dans la chaîne de production » et « porte des couches-culottes debout face à la ligne d’assemblage ». D’autres confient à Oxfam qu’ils se retiennent de boire pendant de longues périodes et risquent des problèmes de santé importants afin de garder leur job.
Debbie Berkowitz, employé au National Employement Law Project, qui se bat pour la sécurité et la santé de ces travailleurs, dénonce les conditions de travail affligeantes dans le secteur du poulet :


« Je suis témoin des dangers, les ouvriers de l’industrie du poulet se tiennent épaule contre épaule de chaque côté de longues chaînes de production, ciseaux et couteaux à la main dans des conditions froides, humides et bruyantes, répétant les mêmes gestes des milliers et des milliers de fois par jour, pour enlever la peau, couper, désosser et emballer les poulets. Une industrie produit 180 000 poulets par jour. Un ouvrier en manipule 40 chaque minute. »


 EN ANGLAIS SUR  BLOOMBERG ICI :

Conditions for workers in the meat industry have been known as being notoriously poor since the days of Upton Sinclair, the American author who wrote of abuses in his 1906 novel, “The Jungle.” In a 2015 report, Oxfam said the cost of cheap chicken in the U.S. is workers who face low wages, suffer elevated rates of injury and illness and face a climate of fear in the workplace. The industry was also highlighted in the 2008 documentary Food Inc.



 

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