SOURCE ET SUITE
""En
2012, j’ai écrit qu'il n'y a pas vraiment de marché mondial du gaz
naturel. Eh bien, maintenant il y en a un ! (Mais tout ce que j’ai écrit
à ce moment-là est toujours valable.) Entre-temps, les États-Unis se
sont livrés à la fracturation hydraulique, une technique coûteuse et
dommageable pour l'environnement pour exploiter les hydrocarbures
marginaux présents dans les roches mères. Ce programme a entraîné une
augmentation temporaire des volumes de pétrole et de gaz mai aussi des
niveaux d'endettement astronomiques pour les entreprises concernées, qui
sont maintenant enfermées dans un scénario de type Ponzi, luttant pour
leur survie tout en continuant à produire à perte. Mais les volumes
temporairement en hausse ont permis aux Américains de rêver qu'ils
seraient capables de devenir des fournisseurs de gaz naturel en Europe
et au-delà, évinçant Gazprom, la compagnie russe. À cette fin, au milieu
de l'année dernière, l'administration Trump a imposé une série de
sanctions visant à empêcher la Russie de développer sa part du marché
européen du gaz (actuellement 40%) provoquant la consternation de
l'Allemagne, l'Autriche et d'autres pays qui ne voient aucun avantage à
être forcé d'acheter du gaz américain cher et peu fiable.
À l'époque, je ne pensais pas
que ce système fonctionnerait, et maintenant il s'avère que j'avais
raison. Non seulement les livraisons de gaz aux États-Unis en Europe
deviennent-elles une farce, mais la toute première cargaison de GNL du
projet russe Yamal est partie pour ... Boston.....""
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