SOURCE ET SUITE
DONC EVITER ENCORE TOUT CONTACT POUR LE MOMENT MAIS LE PIC EST ATTEINT..
LE PROBLEME RESTE QUE LA TECHNIQUE VACCIN EST A REVOIR
ET CE SERA POUR QUAND???
Reste qu'une polémique a fait irruption cette année dans la campagne
de vaccination. Les patients vaccinés l'année dernière auraient été
protégés dans 20 à 30% des cas, un taux faible. En cause, la mutation de
la souche du virus H3N2 qui, au lieu de muter lors de son injection
dans un oeuf comme c'est le cas normalement quand on créé un vaccin, a
muté lors de l'élaboration du vaccin. Ce qui avait échappé aux
scientifiques, comme le rapporte une étude publiée lundi 6 novembre dans
les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS). La
plupart des protéines virales de vaccins
sont purifiées à partir de virus cultivés dans des œufs de poule. Mais
une petite partie des vaccins est produite à partir de cultures
cellulaires, plus rapides et plus souples. Or Scott Hensley, professeur à
la faculté de médecine Perelman de l'université de Pennsylvanie, et
principal auteur de ces travaux, a constaté que la protéine mutante du
virus H3N2 se développait mal dans des oeufs.
Le vaccin pour la saison 2017-2018 est semblable à celui de l'an
dernier", explique Scott Hensley, en recommandant toutefois la
vaccination. "Nos données suggèrent que nous devrions investir dans de
nouvelles technologies permettant de nettement accroître la production
de vaccins contre la grippe qui ne dépend pas des œufs. Mais en
attendant tout le monde devrait se faire vacciner chaque année contre la grippe car même une protection limitée contre les virus H3N2 vaut mieux que rien", suggère le scientifique.
Mais il y aurait d'autres explications, parfois plus simples que
cette histoire de cultures cellulaires et d'oeufs. Interrogé par
franceinfo, le Professeur Bruno Lina, virologue au CHU de Lyon, invoque
plutôt la ténacité du virus H3N2 comme cause de l'inefficacité du
vaccin. "Pour H3N2, du fait de la difficulté qu'on a à monter une
réponse immunitaire vis-à-vis de ce virus en particulier, l'efficacité
vaccinale est moins bonne. Et ça c'est vraiment un problème intrinsèque
au virus et à la façon de faire les vaccins", explique-t-il.
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