BEN VOYONS!!!
Le tollé suscité par une chasse à courre dans l’Oise,
auquel s’ajoute la vingtaine d’accidents de chasse depuis le début de
l’automne, a mobilisé l’opinion qui dénonce massivement ces dérives. Se
sentant menacée, la Fédération nationale de la Chasse en appelle à
Emmanuel Macron. Ridicule !
Le scandale de l’abattage d'un cerf dans une propriété privé lors d’une chasse à courre,
ainsi que les nombreux accidents de chasse qui ont déjà fait 20
victimes (15 blessés et 5 morts) depuis son ouverture ont scandalisé
l’opinion publique.
Les réseaux sociaux sont en émoi et se font très
largement l’écho de citoyens exaspérés qui dénoncent ces incidents
macabres ; même s’il n’est pas question pour nous de cautionner des
propos contraires à la loi qui se doivent d’être condamnés. De
nombreuses pétitions en ligne – dont celle de la Fondation 30 Millions d’Amis qui totalise plus de 100 000 signataires – mettent également en cause cette activité mortifère qui ne concerne qu’une minorité de personnes.
Les associations de protection animale
qualifiées de « terroristes »
La Fédération nationale des Chasseurs – inquiète que
l’image désastreuse renvoyée par les dérives de leur activité mette en
péril les privilèges de ses membres – passe à l’attaque… en pleurnichant
auprès du président de la République dans une missive
totalement surréaliste. Une supplique qui pourrait paraître comique,
tant elle est absurde, si elle ne traitait les associations de
protection animale de... « terroristes » qui « incitent à la haine » et qu’il faut « dissoudre » ! Nous serions donc des monstres à museler, car nous les empêchons de pratiquer leur tuerie en toute quiétude...
Ladite fédération en veut pour preuve les 400 personnes qui ont manifesté dans l’Oise contre la vénerie, mais aussi tous ces promeneurs du dimanche qui, avec enfants et chiens, s’aventurent courageusement à travers champs et forêts au péril de leur vie, sous des salves de coups de fusils, et qui ont le malheur de protester.
Ladite fédération en veut pour preuve les 400 personnes qui ont manifesté dans l’Oise contre la vénerie, mais aussi tous ces promeneurs du dimanche qui, avec enfants et chiens, s’aventurent courageusement à travers champs et forêts au péril de leur vie, sous des salves de coups de fusils, et qui ont le malheur de protester.
Alors devant les vociférations d’hommes armés,
beaucoup renoncent à leurs promenades en période de chasse ou sortent la
nuit, en catimini. C’est à se demander qui sont les victimes dans cette
affaire…
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