SOURCE ET SUITE
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Monsieur Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne,
Grâce aux instances européennes, depuis le 11 mars
2013, la France – à l’instar des autres pays de l’Union – interdit
désormais les produits cosmétiques testés sur les animaux, épargnant
ainsi le sacrifice annuel de 240.000 animaux.
Mais la directive 2010/63/UE, qui encadre l’expérimentation animale dans les 27 pays de l’Union, autorise toujours le sacrifice de plus de 12 millions d’animaux par an dans les domaines de la recherche, de l’enseignement, de l’armement, de la pharmacologie, de la toxicologie…
Il est pourtant largement admis que les tests sur
les animaux sont éthiquement condamnables, scientifiquement peu fiables
et très onéreux. Chaque espèce a des réactions biologiques déterminées
par son patrimoine génétique - qui est unique - et une espèce animale ne
peut être un modèle pour aucune autre espèce.
Aujourd’hui, de nombreuses avancées scientifiques nous permettent de sortir du modèle animal : biologie cellulaire, toxicogénomique, bio-ingénierie, recherche in vitro, in silico, imagerie médicale…
Pourquoi ce refus du progrès ? Quel est l’intérêt de se tromper sciemment de modèle d’expérimentation ?
Je m’associe à la Fondation pour demander instamment aux
instances européennes d’abroger la directive 2010/63/UE et d’adopter
une nouvelle directive incitant les États membres à mettre fin
définitivement aux tests sur animaux, en promouvant une politique volontariste de recherche, de validation et de mise en œuvre de méthodes substitutives.
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