SOURCE ET SUITE
....POUR TOUS LES ENVOYER A LA NICHE!!!
COUCHE MEDOR!!
Dans un premier article, nous avons évoqué le défi lancé par Donald Trump à l'Etat profond
(Deep State), cette structure souterraine qui détourne la démocratie
américaine au profit d'intérêts particuliers, souvent contraires à ceux
de la Nation. Ne parviennent jusqu'à nous que les aspects collatéraux de
cet affrontement, qui ne sont même pas présentés comme tels. Ils sont
utilisés pour « démontrer » l'incapacité de Trump à gouverner avec ses
brusques changements de cap et la « valse des personnalités » de son
entourag e.
Charles Gave, entrepreneur et économiste de renom international, écrivait, le 19 juin dernier, sur le site de l'Institut des libertés : « Je viens de passer trois semaines aux Etats-Unis et j'en reviens passablement alarmé. » avant de poursuivre :
« Une véritable tentative de Coup d'Etat est en cours contre le
Président Trump, qui après tout a été légitimement élu lors des
dernières élections présidentielles. Or, à l'évidence, toute une série
de « pouvoirs » refusent le résultat des urnes et manœuvrent pour
essayer de faire tomber le nouvel élu, ce qui en termes politiques et en
bons français s'appelle un complot.
(...)
« ...les comploteurs aux Etats-Unis regroupent trois séries de personnes très différentes.
« En premier, nous trouvons les hommes de l'ombre et de pouvoir, ceux qui peuplent ce qu'il est convenu d'appeler l'Etat Profond ou Deep State, en anglais » et qu'Eisenhower appelait les hommes du complexe militaro-industriel.
« Aux Etats-Unis il y a plus de 17 agences de renseignements qui
se tirent dans les pattes à qui mieux-mieux. (...) chacun de ces
organismes essaye de tirer à couverture à lui pour défendre des intérêts
et des causes qui sont chères à chacun des petits chefs de ces
organisations mais encore plus à ceux qui les ont fait nommer là, et
donc en tirent profit.
« A la fin de la désastreuse présidence Obama, la situation
avait atteint de tels niveaux de luttes intestines entre tous ces nids
de frelons que certains de mes amis au Moyen-Orient me disaient que dans
l'affaire de Syrie par exemple, ils voulaient bien aider les
Américains, mais que sur le terrain il y avait une stratégie suivie par
la CIA, une autre par le Président des Etats-Unis, une troisième par
l'armée Américaine et qu'ils s'y perdaient un peu, la CIA par exemple
fournissant des armes à des groupes définis comme des ennemis par le
Président et combattus de ce fait par l'armée, tandis qu'une autre
organisation pouvait être un allié en Syrie et un ennemi en Irak....
(...)
« Le deuxième groupe est constitué par la quasi-totalité des
grands media, New-York Times, Washington Post, CNN, NBC, CBS, tous
dépendants des grandes puissances d'argent. Le rôle de ces media dans le
complot est de « relayer » des informations soi-disant confidentielles
fournies par des informateurs à l'intérieur des services de
renseignements cités plus haut, toujours sous condition d'anonymat, ces «
renseignements » visant à mettre gravement en cause le nouveau
Président ou son entourage..
« Et enfin, le troisième groupe de conjurés est constitué par
des juges placés là par Obama ou Clinton, bloquant un certain nombre de
décisions prises parfaitement légalement par le nouveau Président ou
s'autorisant à instituer des procédures complètement futiles contre lui,
pour l'empêcher de gouverner et ainsi freiner son action. »
Il faudra attendre, le cas échéant, la publication d'un livre sur les
premiers mois de la présidence Trump, pour savoir quelle fut la part des
« peaux de banane » de l'Etat profond et de ses relais
médiatiques, dans ce qui fut mis au compte de l' « irrésolution », de l'
« incompétence » et des « maladresses » du nouveau président, comme
dans les nominations/évictions de ses proches collaborateurs.
Pour l'heure, il reste des éléments déloyaux dans l'équipe du Donald.
Selon Evelyne Joslain, le président doit impérativement s'en
débarrasser, tandis que pour l'analyste financier Bill Bonner, un
anti-Trump sans concession, l'Etat profond a d'ores et déjà gagné la
partie, comme l'indiquerait le choix du président de renforcer la
présence américaine en Afghanistan, ou la nomination de Jerome Powell à
la tête de la Réserve fédérale.
Ce qu'il y a d'intéressant, c'est que les deux analystes désignent les
mêmes personnages toxiques : Steven Mnuchin, secrétaire d'Etat au
Trésor, Gary Cohn, directeur du Conseil économique national, ainsi que
les généraux James Mattis, secrétaire à la Défense, Herbert McMaster,
conseiller à la sécurité nationale et Jeff Kelly, chef de cabinet de la
Maison-Blanche. Evelyne Joslain y ajoute Rex Tillerson, secrétaire
d'Etat (ministre des affaires étrangères) dont l'éviction est annoncée
comme imminente par certains médias.
A propos de Kelly, Mattis, McMaster, Cohn et Mnuchin, Bill Bonner écrit : « Il se pourrait (...) que
ces bureaucrates du Pentagone et escrocs de Wall Street soient pires
qu'un président incontrôlable. Plus dangereux. Plus sinistres. Plus
rapaces et impitoyables. Et pas amusants du tout. A présent, nous savons
quelle orientation prend ce gouvernement : toujours plus de guerre, de
dette, de réglementation, de cette bonne vieille corruption et de ce bon
vieux baratin. »
En bonne logique, si Trump est incontrôlable, cela signifie qu'il n'a pas perdu la bataille qui l'oppose à l'Etat profond.
Si tel était le cas, il serait « contrôlé » et le harcèlement
médiatique, comme les manœuvres tendant à sa destitution, n'auraient
plus lieu d'être. Ce n'est pas le cas. « Pas un jour sans une nouvelle révélation dans la presse américaine. », pouvait-on lire sur le site de Radio France info, le 8 novembre, jour anniversaire de l'élection du 45e président des Etats-Unis.
Par ailleurs, Charles A. Kupchan, professeur de relations
internationales à l'université Georgetown, observait dans une tribune
publiée par Le Monde du 3 novembre - intitulée Tourner le dos à Donald Trump encouragerait ses pires instincts (sic) :
« Donald Trump avance ses pions et entend bien appliquer son programme (...) L'Accord
de libre-échange nord-américain (Aléna) et l'Organisation mondiale du
commerce (OMC) pourraient bien être ses prochaines victimes, Donald
Trump semblant bien décidé à mettre en œuvre sa promesse d'instaurer le
protectionnisme. »
.....
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