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A l'origine de ce produit, Anne Guth, 28 ans, amoureuse de fromage, mais végétalienne depuis quelques années. Lassée de commander des "fromages vegan" hors de prix en provenance d'autres pays, elle part à la recherche d'une recette. Deux ans plus tard, elle lance, avec son compagnon, Les Petits Veganne. "Ce qui a été le plus difficile, c'est d'arriver à créer des fromages beaux visuellement", explique-t-elle à franceinfo.
3 000 fromages par mois
Quelles sont les étapes de fabrication de cette spécialité végétale ? "Ce sont les mêmes que pour les produits laitiers. La technique est la même. La seule chose, c’est que l’on ne passe pas par l’étape du caillage, parce que moi je n’utilise pas un lait mais de la purée de noix de cajou. Donc il y a la fermentation, l’affinage et le vieillissement, explique la jeune entrepreneuse. D’ici un ou deux mois, on aura la capacité de produire 3 000 fromages par mois."Au moment de le goûter, Clément Maudet, fromager-affineur à la fromagerie des Buttes-Chaumont, à Paris, est perplexe. "On n’est pas du tout sur une odeur animale. La texture est bizarre, on est sur quelque chose d’un peu mousseux. On a effectivement l’impression que l’on est sur un produit très doux, avec une croûte qui, en fin de bouche, est quand même assez désagréable, avec un peu d’amertume", estime-t-il. Et vous, êtes-vous prêts à goûter ?Il faut compter au minimum un mois pour avoir un bon camembert vegan.Anne Guth, cofondatrice des Petits Veganneà franceinfo
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