SOURCE ET SUITE
CE PROJET DE PARC D' EOLIENNES.... N' APORTE RIEN MAIS RETIRE TANT..
La cour administrative d'appel de Nantes a confirmé à l'AFP le dépôt le
11 octobre d'un recours contre ce projet de parc éolien offshore à
Courseulles-sur-Mer. Les huit associations à l'origine de cette
procédure indiquent, dans un communiqué commun, que le projet de 75
éoliennes de 450 MW en tout à 10 km au large, équivaut à "une destruction de ce site emblématique des plages du Débarquement", qui fait l'objet d'un projet de classement au patrimoine mondial de l'Unesco.
Le recours émane de l'association Libre Horizon, membre du réseau "Pour
un littoral sans éoliennes" (Pulse). S'y sont joints des associations de
lutte contre l'éolien mais aussi D-Day heritage, créée pour soutenir le
classement à l'Unesco, et présidée par Bernard Loing, ancien directeur
de cabinet de l'ancien ministre PS des PTT Louis Mexandeau, et président
de 2007 à 2012 de la conférence internationale des ONG de l'Unesco.
Participent également à ce recours, le Grape (Groupement régional des
associations de l'environnement de Basse-Normandie), pourtant membre du
réseau France nature environnement (FNE) qui, lui, soutient les projets
éoliens offshore autorisés par les préfets. L'association de défense du
milieu marin Robin des bois
co-signe également ce recours ainsi que la Société pour la
Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France (SPPEF) créée en
1901.
Les éoliennes seront "très visibles", affirment les
associations dans leur communiqué commun. Lors du débat public organisé
en 2013 sur ce projet, un ingénieur au CNRS, Jean-Marc Veizien, avait
lui comparé l'impact visuel de chaque éolienne à "une moitié d'ongle au bout d'un bras tendu".
Les associations dénoncent en outre ce qu'elles considèrent comme "une profanation du cimetière marin (...) où les innombrables épaves des navires de guerre" coulées en juin 1944 sont pour elles "autant de sépultures" pour les soldats morts "pour sauver la France et l'Europe de la tyrannie". Elles justifient en outre leur recours par "l'incidence sur l'environnement" du parc.
Le 12 octobre la Chambre de commerce de Cherbourg (Manche) a, quant à
elle, diffusé un manifeste pour soutenir le projet de Courseulles, signé
par le député PS Philippe Duron, 10 maires de communes littorales du
Calvados et six responsables économiques.
Le recours s'ajoute à ceux déposés ces derniers mois contre les deux
autres parcs autorisés au large des côtes françaises, Fécamp
(Seine-maritime) et Saint-Nazaire (Loire-atlantique).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire