SOURCE ET SUITE
RECRUDESCENCE DES ACTES BARBARES ET DES CRIMES ENVERS LES ANIMAUX PAR LEURS PROPRES MAITRES.. OU PAR DES ENFANTS..
DES histoires qui font froid dans le dos. Cela fait onze ans que Marie-Claire Loisel donne, au quotidien, un peu d’affection à une cinquantaine de chiens et trois fois plus de chats. La présidente de la Société havraise de protection des animaux (SH-PA) n’en est pas à ses débuts, dans le monde de la protection animale. Au refuge du Havre (Seine-Maritime), elle note une augmentation significative des actes de violences envers les animaux.
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Une augmentation depuis deux ans
Hélas, ce phénomène est loin d’être nouveau. Il y a toujours eu des violences sur les animaux. Mais, depuis deux ans environ, elles sont de plus en plus graves », déplore-t-elle.Marie-Claire Loisel a, en tête, trois histoires dont elle ne se remet toujours pas de la cruauté. La première se déroule en fin d’année 2015. Un jeune bull-terrier est amené au refuge, avec une patte cassée et marqué par de multiples brûlures de cigarette. « Son maître l’avait eu alors que l’animal était tout bébé », ajoute la présidente de l’association. Il a, depuis, été replacé en famille.
Quatorze coups de couteau
En décembre 2015, l’horreur continue, avec l’arrivée d’un chien croisé bouledogue américain. Ce dernier avait reçu quatorze coups de couteau, pour la simple et unique raison qu’il avait la diarrhée. Après l’avoir violenté, son propriétaire l’a amené chez le vétérinaire présentant, comme excuse, que le chien « l’avait énervé ». Il avait ensuite passé ses nerfs, en menaçant le personnel. Son procès doit avoir lieu à la fin du mois. L’animal lui a été enlevé, avant d’être placé sous réquisition du procureur.
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Une lame, plantée à côté du cœur
Enfin, le mois dernier, en septembre, des riverains ont alerté la SH-PA, à la suite de gémissements et hurlements d’un chien. Sur place, les agents découvrent un american staff de deux ans, avec une large plaie au niveau d’une côte. Après lui avoir fait passer une radio, ils découvrent une lame de huit centimètres, plantée dans l’animal, juste à côté du cœur. « Il a subi une lourde opération de trois jours. Son maître avait retiré le couteau, mais laissé la lame », déplore Marie-Claire Loisel.Un possible phénomène de société
La présidente du refuge du Havre précise que la plupart de ces actes ont lieu « sur fond de drogue et d’alcool ». Selon elle, s’ils ont récemment augmenté, ce serait dû un phénomène sociétal.Les gens, les enfants sont de plus en plus violents. On le voit, rien que de la rue. Jour après jour, les limites sont repoussées, et le rapport avec les animaux ne fait pas exception ».
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