NOUS SURVEILLONS LA PROPAGATION DU HALAL CAR CELA SIGNIFIE PLUS DE BÊTES ABATTUES SANS ÉTOURDISSEMENT AVEC NON SEULEMENT ET LE PLUS IMPORTANT A MES YEUX DES SOUFFRANCES QUI POURRAIENT ETRE ATTÉNUÉES, MAIS AUSSI DES PROBLÈMES DE SANTÉ TRES GRAVES DUS A LA REGURGITATION DES SUCS GASTRIQUES CONTAMINES PAR LE E COLI SUR LES CHAIRS MISES A LA VENTE.....
L'établissement Multifood, présenté comme le plus grand fast-food halal de France, tarde à rouvrir ses portes à Saint-Etienne.
Quatre ans après son ouverture, l’enseigne de restauration rapide halal
Multifood est en fermeture prolongée à Saint-Etienne. Le magasin de 750
m2, avec près de 200 places assises rue de la Talaudière,
dans le quartier de Méons, a licencié son personnel et cessé son
activité mi-janvier. Bien qu’une banderole annonce l’arrivée d’un
nouveau concept « à partir de la mi-mars 2016 », le lieu reste vacant
depuis trois mois. La rénovation préalable au démarrage d’une nouveau
concept de cuisine du monde, avec buffet et pizzas à volonté, se fait
toujours attendre.
Son gérant, Amor Benderraji, originaire de la région stéphanoise, avait
ouvert ce fast-food halal dans la Loire en 2012, après deux autres, à
Saint-Fons et à Villeurbanne, en région lyonnaise où il réside. Il
explique les difficultés de ses restaurants par « la guerre des prix que
se livrent les grandes enseignes comme Quick, McDonald’s et KFC, avec
des produits à 5 €, voire moins (…) on était 10 à 20 % plus cher ».
Amor Benderraji indique disposer d’un Multifood en franchise à
Gaillard, près d’Annemasse, mais il n’a pas réussi à maintenir
l’activité de ses trois établissements du Rhône et de la Loire. Celui de
Saint-Etienne affichait des pertes croissantes (104 000 € en 2012, 130
000 € en 2013, 196 000 € en 2014). Il est probable que l’ouverture d’un
KFC à proximité de cet établissement n’a fait qu’empirer les choses. Par
ailleurs, Quick a engagé, avec succès au plan commercial, son fast-food
de la Plaine Achille sur le créneau du halal voici plusieurs mois.
Le gérant de Multifood ne baisse pas les bras pour autant, évoquant un
simple « retard du chantier à Saint-Etienne ». Associé à deux
footballeurs formés à l’Olympique lyonnais, Laurent Courtois et Frédéric
Kanouté, il explique avoir des projets de master franchises à
l’étranger (Maroc, Malaisie, Moyen-Orient). Il précise que sa recherche
d’investisseurs a échoué l’été dernier, alors qu’« elle était très
avancée avec un fonds d’investissement saoudien, qui a fait marche
arrière après l’épisode de Vallauris (lors du séjour du roi d’Arabie
Saoudite, dont la privatisation d’une plage a provoqué une polémique,
Ndlr) ».
Denis Meynard
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