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Nous vous présentions récemment « 12 minutes », une nouvelle web-série documentaire qui donne un temps de parole aux acteurs anonymes du changement au sein de notre société. Pour son quatrième épisode, le réalisateur engagé Dakota Langlois a choisi d’aborder de façon simple et pudique un thème peu représenté dans les médias : la vivisection. Définie comme une « dissection expérimentale pratiquée sur un animal vivant », cette pratique barbare opérée dans les laboratoires depuis des siècles, et souvent cachée au grand public, démontre aujourd’hui ses faiblesses.
La France, en tête des expérimentations animales pratiquées en Europe
Loin des campagnes publicitaires alléchantes élaborées par les grandes marques pharmaceutiques ou de cosmétiques, c’est souvent une réalité bien plus sombre qui se cache dans les laboratoires.
Élevés en surnombre dans des cages minuscules, sans jamais voir la lumière du jour ni connaître la sensation de liberté, ces animaux sont bien souvent les victimes d’expérimentations malsaines alors qu’ils sont encore en vie. Tests d’effets secondaires de médicaments; tests dermatologiques de lotions et cosmétiques pouvant occasionner brulures et tumeurs; tests neurologiques, notamment concernant la privation de sommeil, parfois aux moyens de chocs électriques,… si la recherche médicale est souvent utilisée pour justifier la pratique, ces tortures servent le plus souvent à tester et vendre des produits de consommation. Alors que des images d’abattoirs choquent le monde, au même moment, tortures et de mutilations sont exercées chaque jour en toute légalité sur des êtres doués de sensibilité.
Les gros laboratoires où ces tests sont industrialisés justifient la plupart du temps la nécessité de leurs pratiques en mettant en avant le confort de l’Homme, la santé et sa sécurité. Cependant, de plus en plus d’études et de scandales médiatisés viennent démontrer que toutes ces expérimentations animales seraient non seulement inutiles pour l’Homme, mais que leurs résultats seraient aussi allègrement orientés en fonction de l’espèce animale choisie. C’est du moins ce qu’estiment les oppositions à la vivisection, toujours plus nombreux. Explications.
Le reportage
« Nous ne sommes pas des rats de 70 kg »
Partant de cette observation, ce sont aujourd’hui de nombreux scientifiques, médecins, vétérinaires ou simples militants pour les droits des animaux qui s’opposent à la vivisection. En effet, on ne peut que constater le nombre alarmant de personnes victimes des effets secondaires lourds de nouveaux et anciens médicaments, représentant à elles seules 135 000 hospitalisations et 13 000 décès chaque année en France. Mais alors, d’où proviennent ces chiffres, si les expérimentations sur animaux sont censées nous garantir une protection optimale face aux effets secondaires indésirables ?
Comme la presse a pu le mettre en avant lors de scandales sanitaires, incriminant entre autres le Mediator, la pilule contraceptive Diane 35, ou, plus récemment, un nouveau médicament testé sur des patients volontaires à Rennes, les dégâts d’un médicament trop rapidement mis sur le marché peuvent être considérables. Et pour cause, si tous ces médicaments ont préalablement été testés sur des animaux de laboratoire, allant du rat au chimpanzé (censé être l’espèce la plus proche de l’Homme génétiquement), ils se sont révélés par la suite non seulement inefficaces, mais aussi entièrement néfastes pour l’espèce humaine.
Article en intégralité sur Mr Mondialisation
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