DIFFICILE DE SAVOIR VRAIMENT OU SE TROUVE LA DERNIERE NOUVELLE..TANT LES INFORMATIONS SONT PARFOIS CONTRADICTOIRES.
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Après la succession de scandales dans les abattoirs, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll veut durcir la législation
Les
mauvais traitements envers les animaux ne figurent que dans le Code
rural, mais pas dans le Code pénal qui, lui, prévoit des sanctions. Lors
d'une conférence de presse de présentation d'un plan pour le bien-être
animal, le ministre a insisté sur le partage de responsabilité entre
l'Etat et les autres acteurs de la chaîne, notamment les exploitants
d'abattoirs, objets de plusieurs scandales ces derniers mois.
«Aujourd'hui, un exploitant d'abattoir n'est pas responsable directement d'un acte qui serait commis par un de ses salariés. Cela va changer au niveau des textes. Il y aura un délit qui sera créé pour un responsable d'établissement (où il y) aura eu des actes de maltraitance», a ajouté le patron de la Direction générale de l'Alimentation (DGAL) Patrick Dehaumont.
«Aujourd'hui, un exploitant d'abattoir n'est pas responsable directement d'un acte qui serait commis par un de ses salariés. Cela va changer au niveau des textes. Il y aura un délit qui sera créé pour un responsable d'établissement (où il y) aura eu des actes de maltraitance», a ajouté le patron de la Direction générale de l'Alimentation (DGAL) Patrick Dehaumont.
Un centre national de référence sur le bien-être animal
Le plan se compose de 20 mesures concernant les animaux dans les élevages et les animaux de compagnie, mais cible particulièrement les abattoirs. Stéphane Le Foll a rappelé que l'Etat avait une responsabilité «pour le suivi de ce qui se passe dans les abattoirs», mais souligné que ce plan ne marcherait «pas si la responsabilité au sein des abattoirs n'est pas elle aussi engagée».
Pour Stéphane Le Foll, cela passera également par la mise en place d'un référent bien-être animal bénéficiant d'une formation dans tous les abattoirs, quel que soit leur volume d'activité. Le ministre a également annoncé la mise en place rapide, d'ici l'été, d'une meilleure protection des salariés signalant des actes de maltraitance, par le biais d'un décret leur donnant le statut de lanceur d'alerte.
Parmi les autres priorités de ce plan, on trouve la mise en place d'un centre national de référence sur le bien-être animal d'ici à fin 2016, dont le principe avait été acté par la loi d'avenir, ainsi que le financement de la recherche et l'innovation.
Vers la fin du broyage de poussin
Le plan prévoit également un soutien public d'environ 4,3 millions d'euros pour le développement d'une méthode, aujourd'hui expérimentale, de sexage des embryons dans l'oeuf, a expliqué Stéphane Le Foll, pour «ne plus avoir à supporter ces images de broyages de poussins». Les poussins mâles sont en effet éliminés, faute d'intérêt pour l'industrie alors que les femelles sont conservées pour devenir des poules pondeuses.
Après la diffusion la semaine passée par l'association de défense des animaux L214 de vidéos choquantes de maltraitances infligées à des animaux dans un abattoir de Mauléon-Licharre (Pyrénées Atlantiques), le ministre avait déjà ordonné des inspections dans l'ensemble des abattoirs de France. L'association avait déjà révélé récemment des traitements cruels d'animaux dans deux autres abattoirs, qui avaient été fermés temporairement.
VIDEO. Des agneaux torturés dans un abattoir (ATTENTION CES IMAGES PEUVENT CHOQUER)
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