jeudi 28 avril 2016

L214... ABATTOIRS SCANDALEUX...LA SUITE

SOURCE ET SUITE

 

Paris - Cadences de travail, problèmes liés à l'abattage rituel, formation insuffisante : la commission parlementaire sur les abattoirs tente au fil des auditions de comprendre ce qui a pu conduire aux scandales de mauvais traitements d'animaux révélés par les vidéos terrifiantes d'une association.

Mercredi les responsables de l'association de défense des animaux L214 ont été entendus, avant, jeudi matin, les directeurs des abattoirs publics d'Alès (Gard), du Vigan (Gard) et de Mauléon-Licharre (Pyrénées-Atlantique), ainsi que les élus locaux.
L214 s'est interrogée sur le rythme de travail imposé aux employés de ces établissements. 
"Peut-on tuer à la cadence d'un milliard d'animaux par an en respectant les règles' A ce rythme, on est loin de cas de maltraitance individuels ou d'un employé déficient, c'est une question structurelle" a estimé le président de l'association Antoine Comiti pour qui il existe "beaucoup d'autres cas" que ceux montrés par l'association. 
"Les salariés ont été des boucs-émissaires faciles", renchérit la porte-parole Brigitte Gothière, citant l'abattoir de Mauléon, dernier scandale en date avec d'insoutenables images de moutons brutalisés. "Ces images ont été prises juste avant Pâques, avec un grand nombre d'agneaux à abattre et beaucoup moins de personnel" a-t-elle expliqué.
Des accusations rejetées par les responsables des abattoirs incriminés, qui mettent en avant leur taille modeste et leur statut public.
"Nous ne faisons pas d'heures supplémentaires, on est plutôt en-deça des heures" réglementaires, assure ainsi Jack Pagès, directeur de l'abattoir municipal d'Alès. 
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Selon le directeur de l'abattoir Jack Pagès, la personne filmée en train de pratiquer un "cisaillement (de la gorge), au lieu de faire des coupes franches" était un "sacrificateur" remplaçant, désigné de manière indépendante par les mosquées, sans "aucune formation". 
L'abattage sans étourdissement fait d'ailleurs débat en Europe, selon les responsables de L214 qui rappellent que "l'EFSA (l'Agence européenne de sécurité sanitaire, ndlr), la fédération des vétérinaires européens et l'Ordre des vétérinaires français" ont protesté contre cette pratique.

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