Abattage, expérimentation
animale, corrida : la Société protectrice des animaux (SPA) a lancé le
18 avril une campagne d’affichage pour interpeller le président Hollande
afin « que cessent les cruautés infligées aux animaux en France ».
Trois affiches : un agneau, un lapin blanc, un taureau. Avec un slogan : « La torture… c’est légal ? Monsieur le Président #JeVousFaisUneLettre. »
L’agneau est censé symboliser les méfaits de l’élevage, le lapin blanc la cruauté de l’expérimentation animale, le taureau le massacre engendré par la corrida. La SPA espère ainsi « interpeller les politiques pour les sortir enfin de l’immobilisme ».
C’est vrai que depuis que les animaux ont été reconnus comme êtres doués de sensibilité – et, ô combien ce fut difficile et laborieux – au terme de la loi du 28 janvier 2015, rien n’a été fait. Au contraire, la cruauté a battu son plein partout (hangars, abattoirs, laboratoires, arènes, cirques et autres fermes à canards, etc).
Il a fallu des images insoutenables et surtout médiatisées (car elles fourmillent dans les tiroirs des associations depuis longtemps) pour que les pouvoirs publics français bougent d’un pouce.
Un plan d’action en faveur du bien-être animal pour la période 2016-2020 avec 20 mesures prioritaires a en effet été présenté, par le ministre de l’Agriculture, le 5 avril, lors d’une séance exceptionnelle du CNOPSAV (Conseil national d’orientation des politiques sanitaires animales et végétales).
Mais pour le reste, nos deux têtes de l’exécutif ont brillé par leur indifférence, leur bêtise et leur immobilisme coupable.
Valls, l’aficionado de service, s’est toujours prononcé pour la corrida et a répondu en bottant en touche à la lettre des onze associations l’interpellant sur le scandale des abattoirs.
SUITE
Trois affiches : un agneau, un lapin blanc, un taureau. Avec un slogan : « La torture… c’est légal ? Monsieur le Président #JeVousFaisUneLettre. »
L’agneau est censé symboliser les méfaits de l’élevage, le lapin blanc la cruauté de l’expérimentation animale, le taureau le massacre engendré par la corrida. La SPA espère ainsi « interpeller les politiques pour les sortir enfin de l’immobilisme ».
C’est vrai que depuis que les animaux ont été reconnus comme êtres doués de sensibilité – et, ô combien ce fut difficile et laborieux – au terme de la loi du 28 janvier 2015, rien n’a été fait. Au contraire, la cruauté a battu son plein partout (hangars, abattoirs, laboratoires, arènes, cirques et autres fermes à canards, etc).
Il a fallu des images insoutenables et surtout médiatisées (car elles fourmillent dans les tiroirs des associations depuis longtemps) pour que les pouvoirs publics français bougent d’un pouce.
Un plan d’action en faveur du bien-être animal pour la période 2016-2020 avec 20 mesures prioritaires a en effet été présenté, par le ministre de l’Agriculture, le 5 avril, lors d’une séance exceptionnelle du CNOPSAV (Conseil national d’orientation des politiques sanitaires animales et végétales).
Mais pour le reste, nos deux têtes de l’exécutif ont brillé par leur indifférence, leur bêtise et leur immobilisme coupable.
Valls, l’aficionado de service, s’est toujours prononcé pour la corrida et a répondu en bottant en touche à la lettre des onze associations l’interpellant sur le scandale des abattoirs.
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