« On aimerait savoir dans quelles conditions les bêtes sont détenues », explique Brigitte Gothière, l’une des porte-parole de L214, association de défense « des animaux utilisés dans la production alimentaire », et qui revendique « l’arrêt de la consommation des animaux et des autres pratiques qui leur nuisent », comme l’indique son site internet. Au plan national, L214 est à l’origine, il y a quelques jours, de la révélation d’actes de cruauté dans un abattoir du Gard.
L214 et Écologie sans frontière s’appuient sur le témoignage – anonyme – d’un ex-salarié de la ferme de Drucat, qui avait confié au site Reporterre, en juin dernier, que les animaux y étaient maltraités. Ce que n’ont pas vu les services vétérinaires, lors d’un contrôle ordonné, quelques jours après, par la préfecture de la Somme.
« Expert vétérinaire indépendant »
« On voudrait enfin avoir accès à ce lieu, avec un expert vétérinaire indépendant », continue Brigitte Gothière. « Malgré les plaintes plaintes déposées depuis plusieurs mois pour dénoncer ces infractions », « aucune visite de police judiciaire n’a été diligentée à l’intérieur de l’exploitation », écrivent les deux associations dans un communiqué.« On aimerait savoir si c’est vrai (NDLR, les mauvais traitements dénoncés par l’ex-employé) », appuie Franck Laval, fondateur d’Écologie sans frontière. « Si notre requête est acceptée, cela ne peut pas nuire à l’exploitation ». « Cette visite ne serait pas impromptue, l’exploitant serait au courant mais ce serait mieux que rien », relativise Brigitte Gothière.
DENIS DESBLEDS
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