dimanche 20 mars 2016

TAFTA ET VIANDES .. CE SERA ENCORE PIRE

UN EXCELLENT DOSSIER SUR LA VIANDE, LES COMPARAISONS  DES PROCEDES D' ELEVAGE ENTRE LES USA ET LA FRANCE....
LES RISQUES POUR LA SANTE, L' USAGE DES ANTIBIOTIQUES ETC ETC.. SUR MOUTONS ENRAGES 
BIEN SUR C' EST ENCORE PIRE CHEZ EUX, MAIS JE SUPPOSE QUE NOUS ALLONS NOUS  ALIGNER HELAS??!! C' EST MEME EN COURS AVEC INTERMARCHE.. ET LES FERMES USINES
 


 
Aux États-Unis : un recours systématique aux « feedlots »
Selon l’USDA (United States Department of Agriculture), le ministère de l’Agriculture des États-Unis, 2/3 des bovins américains sont engraissés au sein de « feedlots » – des parcs d’engraissement très intensifs – contenant plus de 8 000 bovins, tandis que les feedlots de plus de 32 000 bovins représentent 39 % de la production.
Ces parcs d’engraissement, qui peuvent contenir jusqu’à 100 000 bêtes,
sont souvent liés à de grands groupes industriels, tels que des abattoirs, ou à des usines d’éthanol, qui écoulent ainsi leurs sous-produits.
Ils se caractérisent par :
– Des espaces artificiels de production réduits et surchargés, pour un niveau de rendement maximum.
– Une alimentation sans herbe, à base de maïs OGM et de ce que les Américains
nomment la « technologie », c’est-à-dire des additifs alimentaires utilisés comme activateurs de croissance : œstrogènes, androgènes, somatotropine, tétracyclines, ionophores ou encore stéroïdes.
– Une mécanisation importante pour réduire les coûts de main-d’œuvre.
– Une réglementation relative au bien-être animal et à la protection de l’environnement peu contraignante.
Pour compenser ce manque de soins au niveau de l’élevage, les abattoirs américains ont développé une pratique curative basée sur un « douchage » des carcasses aux substances chimiques.
En France : une production animale herbivore raisonnée et liée au sol
➥ 90 % des aliments du troupeau sont produits sur l’exploitation, 80 % de la ration de base est composée d’herbe, sous forme pâturée ou de foin, accompagnée de maïs et de tourteaux.
➥ Les exploitations d’élevage dit « intensif » (engraissement de jeunes bovins)
comportent en moyenne entre 60 et 200 bovins.
➥ Les opérateurs sont soumis à la réglementation sanitaire la plus stricte au monde :
– Une réglementation « nécessaire » pour protéger le consommateur (traçabilité, interdiction des hormones, des OGM…), assurer un certain niveau de bien-être à l’animal et contribuer au respect de l’environnement : traçabilité individuelle obligatoire (identification de chaque bovin et notification de chacun de ses mouvements, du lieu de naissance jusqu’à l’abattoir, interdiction totale des farines
animales, des hormones et des antibiotiques utilisés comme facteurs de croissance,
liste détaillée des MRS (Matériels à Risques Spécifiés).
– Une réglementation « contraignante » (tests ESB systématiques, par exemple, alors que la Commission européenne a levé cette obligation depuis le 1er janvier 2013) qui freine la compétitivité des entreprises et les placent à des niveaux de déséquilibre aux niveaux européen et international.
➥ Ainsi qu’à de nombreuses obligations sur les plans du bien-être animal
(soin et confort des animaux sur l’exploitation et pendant le transport, notamment) et environnemental(stockage et épandage des fumiers et lisiers, mises aux normes des bâtiments, écoconditionnalité de la PAC).
L’élevage bovin reste une activité économique et sociale majeure qui contribue directement à l’aménagement et l’animation des territoires ruraux. Il est également le seul garant de l’entretien des paysages (13 millions d’hectares de prairies et parcours montagneux sont entretenus par les ruminants) et participe à la préservation de la biodiversité.
Une traçabilité des viandes quasi inexistante sur le continent américain…/…
…/…
L’alimentation animale : des pratiques opposées, d’un côté et de l’autre de l’océan Atlantique
1 – Les hormones, largement utilisées aux États-Unis, ainsi que l’intégralité
des antibiotiques utilisés comme facteurs de croissance par les producteurs
américains et brésiliens, sont interdits en Europe, car liés à un risque sanitaire réel (anti-biorésistance, résidus dans les viandes…)*.
2 – Les États-Unis n’ont pas proscrit, dans l’alimentation bovine, les farines de sang
(y compris de ruminants), les farines de monogastriques (porcs et volailles) et les litières de volaille, alors que l’ensemble de ces produits, considérés comme risqués au regard de l’ESB ou d’autres maladies infectieuses, sont rigoureusement interdits dans l’alimentation des bovins en Union européenne.
3 – Les rations typiques des feedlots américains sont composées à plus de 80 % de maïs et soja OGM, contre moins de 5 % dans les rations des jeunes bovins à l’engraissement en France (à noter : « alimentation animale à base d’OGM » ne signifie en aucun cas « viande OGM »).
En France, la ration typique d’un jeune bovin en phase d’engraissement contient plus de 70 % de fourrages et de céréales produites sur l’exploitation (autonomie fourragère) ou de coproduits de la région (ex : pulpes de betterave), exempts d’OGM car produits dans l’UE.*
Il est important de noter que les filières « sans hormone » ouvrant la voie aux
exportations de viandes américaines vers l’Union européenne, n’interdisent pas
l’administration d’antibiotiques comme facteurs de croissance.
 

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