SOURCE ET SUITE
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COMMENT S' ETONNER DU SADISME MANIFESTE DE CES EMPLOYES??
JE SUIS CERTAINE QUE LES EMPLOYEURS EUX SE REJOUISSENT SIMPLEMENT DE TROUVER ENCORE DES VOYOUS CRIMINELS EN FORMATION??!! POUR EXECUTER LE SALE BOULOT..
AHHH.. CE POUVOIR BIEN EPHEMERE DES IMAGES QUE PERSONNE NE VOUDRAIT VOIR..
PENDANT QUELQUES JOUR UN MALAISE PLANE QUI BIEN VITE SE DISSIPERA CAR L' HUMAIN A LA MEMOIRE COURTE....
LOL
Nous avons vu et repensé les images de l’abattoir du Vigan. Elles
sont répugnantes, monstrueuses, affligeantes, etc. Elles sont tout ce
que l’on veut… sauf tout ce qu’on ne veut pas dire. Pourtant le
sentimentalisme n’est pas une réponse. Parlons technique.
Les images montrent trois choses :
– Un matériel défectueux (filière, pinces électriques, mais aussi machine à immobiliser les animaux)
– Le comportement sadique direct ou indirect de ces hommes
– Des égorgements sans anesthésie
Étonnamment, ces égorgements sans anesthésie sont le seul passage où les
choses se passent bien : les gestes sont précis, les couteaux
efficaces. Enfin, oserait-on dire ! Enfin, que les souffrances de ces
pauvres bêtes s’arrêtent !
LE MATÉRIEL DÉFECTUEUX : UNE ANOMALIE NORMALISÉE
Le commentaire le dit bien, et les images parlent : la mécanique de la
filière qui mène les animaux au poste d’abattage proprement dit est
défectueuse. Elle autorise les agneaux à revenir, l’anesthésie
électrique est défaillante, le pressoir immobilisant est inadapté aux
bêtes à cornes. Un panorama plus vaste serait certainement plus
dévastateur.
Mais aujourd’hui, on ne peut imaginer que ces appareils, cette
structure, cette organisation ait été construite sans suivre des normes
européennes. Combien de normes ? Cela doit défier l’imagination. Depuis
la normalisation des composants, à celle de chaque pièce de la
machinerie, jusqu’à ses réglages, son utilisation, sa surveillance, sa
mise au rebut, son recyclage, et que sais-je encore… Des normes, encore
des normes, toujours plus de normes européennes, toujours plus d’europe
(sans majuscule), toujours plus de Normes (majusculisées), toujours plus
d’anomalies pondues par des technocrates incultes mais grassement
payés, irresponsables mais certainement coupablement aveugles !
Le rouleau compresseur, étrangleur, tueur européen est en marche. Il est
à l’œuvre, on le voit, on le filme. Mais il faut le deviner sous la
violence apparente. Plus c’est gros, plus ça passe !
LE SADISME : OUI MAIS ENCORE ?
Le sadisme… il est là, il est patent, il est visible, il est audible –
Ah ! Ce rire – Comme on s’amuse à parodier sans risque le toréador, une
pince à la main contre un mouton qui n’en peut mais. Et les autres
employés, étrangement sourds, muets, aveugles ? Complices ? Jouisseurs
passifs ? Nous n’en savons rien.
Mais enfin. Est-ce du sadisme pur ? Ne peut-on pas envisager (oser
voir), subodorer (sous l’odeur fade du sang versé) quelque raison à ce
sadisme ? Comment réagit un être humain confiné dans un enclos de bruit,
de sang, de pisse, de merde (osons le dire, et surtout l’imaginer) et
de mort ? Comment réagit-on lorsqu’on est soi-même condamné à tuer sans
témoin (les autres employés comptent si peu devant la force brute).
Comment se protège-t-on pour ne pas devenir fou dans ce monde de fureur ?
La réponse est simple : la colère se tourne contre les victimes. Le
bouc émissaire (au sens figuré) devient agneau. Adieu la douce Perrette
de la fable, adieu les doux rêves de veaux, vaches, cochons, couvée.
Bonjour Monsieur le sadique, le lanceur de moutons, l’électrocuteur, le
casseur de pattes riant à gorges ouvertes !
Alors sadisme ? Oui, aucun doute. Mais folie ? Pourquoi pas… et de
quelle sorte ? Et il faut une caméra cachée (Ah ! Les joyeux souvenirs
de la télé !) pour découvrir ce qui est su depuis des lustres et qu’on
n’aime pas trop voir : que bien des chats disparaissent dans les
incinérateurs officiels, que de temps à autre des bébés tournent dans
des lessiveuses, que les zones confinées de violence légale créent des
comportements non pas étonnants mais détonants, et qu’au moment où l’on
déploie des « cellules de soutien psychologique » à tout bout de champ
(publicité gouvernementale oblige) on ne veut pas voir la réalité de la
violence réelle.
Cela posé, qu’on ne se trompe pas. Fidèle à ma pensée de Droite, si je
tente de comprendre, je n’excuse pas, et je condamne, non seulement le
coupable direct, mais les responsables qui ont failli.
DES ÉGORGEMENTS SANS ANESTHÉSIE
Le bouquet final, si j’ose dire ! La belle rouge pour clore le feu
d’artifice de l’horreur ! Plaudite cives lançait-on dans les cirques
romains après une belle tuerie. Mais ici, dans ce contexte mécanique,
malsain, normalisé, sous une caméra qui nous force au voyeurisme.
Oublions un moment le contexte, revenons à l’acte en soi, à l’égorgement
sans étourdissement. Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Cela ne
porte-t-il pas un adjectif devenu courant dans le discours politique et «
citoyen » ? Allons ! Cherchez bien, pas dans le Littré où
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