samedi 17 août 2013

ACTIONS POUR AGIR CONTRE LES CORRIDAS




PRISE DE POSITION CONTRE LA PRESENCE D' ENFANTS DANS LES ARENES  DE CORRIDA

LE DOSSIER COMPLET ICI
 AVEC  VIDEO

LA PETITION EST ICI


 EXTRAIT DE LA PETITION A SIGNER POUR S' OPPOSER A LA PRESENCE D' ENFANTS DANS LES ARENES



 QUELQUES VETERINAIRES ONT SIGNE, VERIFIEZ SI LE VOTRE EST DANS LA LISTE SINON.... DEMANDEZ LUI DE S' Y AJOUTER??!!


IL Y A UNE MANIFESTATION A MIMIZANLE 24 AOUT!!!
INFOS SUR LA PAGE FACEBOOK ICI




"...Ayant eu l’honneur, le plaisir et le privilège de diriger pendant plus de trente ans des recherches scientifiques sur le développement de l’enfant dans ses différents lieux de vie, je reste très attentif à la reconnaissance effective de ses besoins et droits, dans le respect de ses particularités, mais aussi de la pluralité des familles et cultures ainsi que de la diversité des peuples, dans l’esprit notamment de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Je suis particulièrement sensible aux améliorations et innovations qui favorisent  l’épanouissement et les différentes “constructions” des enfants, en particulier la sécurité affective, les liens d’attachement, les systèmes d’interaction et de communication, les rythmes biopsychologiques et les capacités d’adaptation, thèmes principaux des recherches développées avec mes équipes à l’Université et à l’INSERM (voir les éléments de mon CV en pièce jointe).  
 
Parallèlement, nous avons recherché les facteurs personnels, familiaux, sociaux et institutionnels qui peuvent déstabiliser tout au long du développement les équilibres biopsychologiques et les conduites, notamment chez les enfants dont les particularités sont considérées comme des “troubles” du développement et/ou du comportement. Etant donné l’objet de la présente lettre, il me paraît nécessaire de préciser que certaines recherches ont porté sur les interactions et relations des enfants avec ces “partenaires” que l’on nomme animaux familiers ou de compagnie (voir la bibliographie). J’ai eu ainsi l’honneur de présider la conférence internationale sur les relations entre l’Homme et les animaux qui s’est tenue à MONACO en 1989, de faire partie du “board” de colloques internationaux sur “Man-animal relationship”, et de faire partie de “l’editorial board” du périodique américain “Anthrozoos”, spécialisé dans la publication des études sur la relation “Homme- animal”.
 
En lien avec mes activités scientifique, je me sens évidemment et “naturellement” concerné par les principes, réflexions, propositions, décisions et actions de l’UNICEF dont la mission officielle est “de défendre les droits des enfants, d'aider à répondre à leurs besoins essentiels et de leur donner davantage d'opportunités de s’épanouir pleinement”, dans le cadre des dispositions et principes de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant. Les quatre principes fondamentaux de cette Convention étant “la non-discrimination, la priorité donnée à l'intérêt supérieur de l'enfant, le droit de vivre, de survivre et de se développer, et le respect des opinions de l'enfant”, je ne peux qu’adhérer aux droits fondamentaux de tous les enfants du monde, définis à partir de ces principes, c’est-à-dire :
** “le droit à la survie”;
** “le droit de se développer dans toute la mesure du possible”;
** “le droit d'être protégé contre les influences nocives, les mauvais traitements et l'exploitation”;
** “le droit de participer à part entière à la vie familiale, culturelle et sociale”.
 
J’observe que, très logiquement et avec force, le nouveau Directeur de l’UNICEF, Monsieur Anthony LAKE a souligné dans son discours du 11 octobre 2011 au cours de la table ronde sur la violence à l’encontre des enfants que “Protéger les enfants de la violence, de l'exploitation et des abus est un impératif moral. Un impératif urgent car, dans le monde, des millions d'enfants sont les victimes d'inexcusables actes de cruauté”. Parmi les violences subies par les enfants, il évoque notamment “la violence psychologique”. Dans son discours, Monsieur Anthony LAKE précise que, indépendamment de l'endroit”... “le résultat final” (de ces violences) “peut être le même” : un enfant paralysé par la peur, ou même diminué par le manque d'assurance”... La conclusion est claire : “Prévenir la violence contre les enfants est essentielle, non seulement pour leur propre bien-être, mais pour la santé et le progrès de notre communauté mondiale”.
 
S’agissant de la France, et aussi, bien évidemment, de l’Espagne et de l’Amérique latine, l’une des violences subies par les enfants est sans aucun doute le « spectacle » de la corrida, “forme de course de taureaux consistant en un combat à l'issue duquel le taureau est mis à mort”... même quand l’enfant paraît fasciné (voir plus loin). On ne peut que souscrire aux effets négatifs qui ont été énumérés par le collectif de 90 psychiatres et psychologues créé autour de J.P. RICHIER et J. LEQUESNE, et recensés par Dimitri MIEUSSENS dans VegMag/Regard Animal de mai-juin 2011 et juillet-août 2011 l :
** effets traumatiques ;
** accoutumance à la violence ;
** fragilisation du sens moral ;
** perturbations des valeurs.
 

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