samedi 24 août 2013

ACTION SIGNER POUR BALOO TUE ET EMPAILLE






SOURCE

C' EST VRAIMENT N' IMPORTE QUOI!!!!!!

LA PETITION EST ICI!!!!


Consternation parmi les amis des animaux: «Baloo», un croisé berger australien de 9 mois, a été euthanasié et sa dépouille finira empaillée pour la prochaine exposition du Muséum d’histoire naturelle de Neuchâtel prévue début octobre.


 «C’est un scandale, ce chiot n’aurait jamais dû être tué. Je lance une pétition à sa mémoire», lance la remuante Tomi Tomek, de SOS Chats à Noiraigue (NE). Même si le ton est moins percutant, d’autres professionnelles du monde animalier s’étonnent du tragique destin de «Baloo».




Un chien sans danger


«Je l’ai observé pendant un cours d’éducation canine, il paraissait excité mais pas dangereux. J’ai déjà eu affaire à des chiens bien pires qui n’ont pas dû être euthanasiés», affirme Melissa Kuhn, éducatrice canine. Encore plus remontée, Florie Domeniconi, l’éducatrice canine avec diplôme fédéral qui s’est occupée personnellement de «Baloo»: «J’ai été choquée. C’était un chien sans agressivité mais qui présentait une certaine frustration, due à son âge, son manque d’éducation et au stress causé par son séjour dans un refuge. Il aimait mordiller sa laisse ou les mains. Il aurait fallu s’en occuper tous les jours, le promener pendant deux heures pour canaliser son énergie et lui donner un sérieux encadrement grâce aux cours d’éducation. Je ne suis pas contre l’euthanasie, mais «Baloo» ne faisait pas partie de ces chiens dangereux qui ont les yeux qui sortent de leurs orbites.»
Autre son de cloche au refuge du Cottendart à Colombier (NE), où «Baloo» a passé le plus clair de sa triste existence. «Ce chien a mordu trois fois, réplique Oscar Appiani, le président de la fondation du refuge. Le personnel en avait peur. Quand il a fallu l’euthanasier, le vétérinaire m’a signalé que le Muséum cherchait un chien pour l’art. J’ai accepté à condition que l’histoire de «Baloo» soit racontée aux visiteurs.»


Une version qui ne satisfait guère Chantal Yerli, la responsable de la SPA de Neuchâtel: «Juste avant sa mort, le refuge de Cottendart le présentait encore comme un chien gentil. Pourquoi a-t-il fallu soudainement le tuer?» Seule certitude, le pelage de «Baloo» n’est pas passé inaperçu. «Ce chien a peu de valeur scientifique, mais une grande valeur esthétique», avait confié à L’Express le taxidermiste du Muséum d’histoire naturelle Martin Zimmerli, chargé d’immortaliser «Baloo» pour l’exposition.

Aucun commentaire: