Les lois discriminatoires contre certaines races de chiens, principalement contre les Pit Bulls et « molosses » sont courantes dans beaucoup de villes des Etats unis. Il est établi scientifiquement et statistiquement que ces lois sont infondées et c’est ce que dénonce le Président Obama à travers une déclaration de la maison blanche en réponse à une pétition contre ces lois.
Récemment le président Obama et sa famille faisait la une de l’actualité avec la venue d’un deuxième chien à la Maison-Blanche. La chienne s’appelle Sunny et c’est aussi un chien d’eau portugais comme le mâle nommé Bo. Mais sur le plan politique, le président américain montre également son intérêt pour la cause des chiens.En effet, le président et la Maison-Blanche ont décidé de s’engager dans le combat contre la discrimination de Pits Bulls et autres chiens catégorisés, en répondant favorablement à une pétition publiée sur le site du gouvernement « We the people ». Le site donne la parole aux citoyens en publiant des pétitions et en soumettant des commentaires.
La législation spécifique de race, appelée BSL, est fondée sur la pseudo-dangerosité de certains chiens en fonction de leur race ou de leurs caractéristiques physiques. Finalement, c’est l’équivalent de nos lois françaises sur les chiens de catégorie.La réponse de la Maison-Blanche est sans équivoque et prône l’abolissement de ces lois discriminatoires et une approche par la sensibilisation des maîtres sur la prévention des morsures.
Le communiqué s’appuie sur des études réalisées par le CDC (Centre pour le contrôle et la prévention des maladies ) :
Nous ne soutenons pas la législation spécifique de race. Des recherches ont montré que l’interdiction de certain types de chiens est largement inefficace et souvent un gaspillage des ressources publiques. Comme alternative aux politiques de spécification des races, le CDC recommande une approche commune pour prévenir les morsures de chiens. En fin de compte, nous pensons qu’il y a un moyen beaucoup plus prometteur de fédérer une communauté d’animaux de compagnie et de maîtres.Le Président Obama affirme donc sa position en envoyant un message fort aux maires et gouverneurs américains, dans l’espoir que ces lois soient abolies. Pour que le président réponde à une pétition, il faut habituellement un minimum de 100 000 signatures. Pour celle-ci seulement plus de 30 000 ont été récoltées, ce qui prouve bien l’engagement du Président Obama pour le droit des chiens aux Etats unis.
Souhaitons que l’engagement du Président américain contre les lois discriminatoires concernant les Pit Bulls et autres chiens catégorisés puissent donner des idées à nos hommes politiques, en France, en Europe et dans certaines villes du Canada.
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