OUI, C' EST BCP MIEUX, MAIS NEANMOINS LES VEAUX MALES VONT TERMINER EN VIANDE DE BOUCHERIE SANS DOUTE... DOMMAGE...
Conversion biologique Entre motivation et crainte : trois éleveurs témoignent sur leur passage au bio
MEME CHEZ NOUS EN FRANCE LE MIRACLE PEUT SE PRODUIRE....QUOIQUE LE BUT RECHERCHE SOIT IMPARFAIT... VEAUX A L' ABATTOIR OU PAS??? ON NE NOUS DIT PAS, LE MIEUX C' EST LE VEAU POURRA TETER LE LAIT DE SA MERE PENDANT QQ MOIS..MAIS LA MENACE DU COULOIR DE LA MORT PLANE TOUJOURS...
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« Les vaches nourrices s'occupent des veaux »
Stéphane Buffet utilise des vaches nourrices pour élever ses veaux. (©Terre-net Média)Stéphane Buffet, installé depuis 2006 dans le nord de la Mayenne, exploite aujourd’hui 40 ha et dispose pour son troupeau de Normandes d’une référence de 300 000 litres. Il s’est orienté vers le bio en 2016 car son système ne lui plaisait plus. Pourtant, deux problématiques le rebutaient : élever les veaux et cultiver du maïs bio. Le cap est pourtant franchi : les terres sont bio depuis février 2017 et les animaux le seront en avril 2018. La conversion non simultanée permet à l’éleveur de finir progressivement ses stocks de maïs qui étaient encore trop importants pour convertir les deux ateliers en même temps.
Une formation sur les vaches nourrices l’a convaincu : il attribue désormais trois veaux pour une vache, les laisse une semaine en stabulation pour les habituer puis les met au champ. Cela permet de faire pâturer des veaux dès leur plus jeune âge tout en respectant le cahier des charges de l’AB qui impose trois mois avant le sevrage. Aucune complémentation n’est nécessaire pour ces veaux.
Concernant le maïs, Stéphane a tout simplement préféré arrêter. Il est désormais remplacé par du méteil (blé, orge, avoine et pois) récolté en grain et mis en boudin. L’assolement est plutôt simple : 4 ha de méteil et le reste (36 ha) en pâtures. Le méteil est semé dans les prairies les plus abîmées et la parcelle choisie tourne tous les ans. L’exploitation dispose d’un noyau de 25 ha de pâtures directement accessibles par les vaches. Il a alors créé 25 paddocks et y fait du pâturage dynamique. Le chargement d’1,6 UGB va cependant devoir être revu à la baisse pour assurer une autonomie alimentaire. Il constitue un stock d’enrubannage en fonction de l’avancement de l’herbe de ses prairies (multi-espèces : RGA, RGH, brome, fétuque, trèfle violet, trèfle hybride, trèfle blanc, lotier, minette). Aujourd’hui, avec une production de 18 litres, l’éleveur perçoit 400 €/1 000 litres grâce aux taux (36 de TP et 45 de TB) et aux aides de conversion (30 €/1 000 l). Il ne craint pas de voir son revenu baisser car il estime avoir réduit de nombreuses charges (aliment et fioul principalement).
« Je ne croyais plus en la chimie »
Bertrand Guyard exploite 200 ha et produit 700 000 litres à Brécé (53). Installé depuis 1990, diverses rencontres avec des agriculteurs bio et sa motivation à réduire sa part de chimie l’ont amené à se convertir en 2008. Il a choisi une conversion simultanée car son système était déjà fortement axé sur le pâturage. 60 ha sont directement accessibles aux vaches laitières avec 54 ha de pâtures pour 120 vaches (soit 45 ares/vache). Cela permet à l’éleveur de fermer son silo pendant deux mois l’été. Il a aussi supprimé définitivement les tourteaux de sa ration au vu des prix exorbitants (respectivement jusqu’à 750 € et 1 000 € pour des tourteaux de colza ou soja bio).| par Delphine Scohy | Terre-net Média
Trois
éleveurs de Mayenne ont témoigné lors d'une journée porte ouverte sur
leur conversion bio en cours ou achevée. Quelle complémentation pour les
veaux ? Comment faire du maïs bio ? Quels résultats économiques ? Quel
aliment de production ? De nombreuses questions ont raisonné dans
la tête de ces agriculteurs qui ne regrettent pas leur décision
aujourd'hui.
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