Des fidèles hindous brandissant des épées vont transformer un coin
reculé du Népal en plus grand abattoir du monde ce week-end à l'occasion
du sacrifice prévu de dizaines de milliers d'animaux, en dépit de la
montée des réprobations.
QUAND ON PENSE QU' IL Y A PEU, LES ANIMAUX ETAIENT SACRES EN INDE!!!
SOURCE
ENCORE UNE PETITION QUE NOUS AVONS SIGNEE POUR RIEN!!
TOUS CES PEUPLES PRIMITIFS N' EVOLUERONT JAMAIS!!!!
!Les défenseurs des droits des animaux dénoncent la cruauté de ce
sacrifice de masse d'animaux - allant des buffles aux rats - dans le
village de Bariyapur tandis que les habitants du village se plaignent de
l'odeur irrespirable après le rituel. Mais en dépit de l'intervention
de la Cour suprême indienne, qui a ordonné l'interdiction d'exporter des
buffles, des milliers d'hindous sont attendus ce week-end pour le
festival de Gadhimai dans le sud du Népal, près de la frontière avec
l'Inde.
Quelque 300.000 bêtes - poulets, canards, pigeons et cochons - avaient
été décapités ou égorgés lors du précédent festival en 2009, devenant
alors le plus grand sacrifice d'animaux jamais organisé.
Mangal Chaudhary, prêtre hindou qui déclare que sa famille gère le
temple depuis dix générations, assure que le nombre de fidèles
augmente. "Nous ne forçons personne à faire un sacrifice. Les gens
viennent de leur propre volonté", explique-t-il à l'AFP.
Mais pour les ONG de la cause animale, la principale motivation des
organisateurs serait l'appât du gain et elles les accusent de multiplier
les sacrifices pour pouvoir vendre plus de viande. "Il n'y a rien de
spirituel ou religieux là-dedans. Ce n'est qu'une histoire d'argent",
déclare Gauri Maulekhi, de l'ONG People for Animals en Inde.
Si certains habitants jugent que cette fête relève de leur histoire,
d'autres s'angoissent à l'approche du rendez-vous. Pawan Kumar Byayut,
qui vit dans le village voisin de Kalaiya, parle d'une "expérience
dérangeante". "Le sol est recouvert de sang après les sacrifices. L'air
charrie une odeur étrange, je peux même la sentir depuis chez moi. Cela
devient difficile de respirer", dit-elle. "Cela fend vraiment le coeur
de voir ces animaux souffrir, de voir leur regard".
Une campagne a été lancée pour interdire cette fête avec le soutien de
l'actrice britannique Joanna Lumley et le renfort de Brigitte Bardot qui
a écrit au président népalais pour qu'il mette fin à "une tradition
cruelle".
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