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Depuis une vingtaine d'années, François Gonneau, ci-devant vétérinaire, pratique l'acupuncture sur les animaux et parvient à soigner de nombreux maux. Étonnant.
Sur la table, «Robin», un whippet (une sorte de lévrier), attend sagement que le docteur Gonneau, son vétérinaire, lui prodigue des soins. Ce dernier sort alors des aiguilles qu'il plante sous la peau de l'animal, qui tressaille à peine, avant de brancher les aiguilles sur un moniteur, pour de l'électrostimulation. «Vous voyez, l'acupuncture, ce n'est pas douloureux», conclut l'homme de l'art. On espère, mais l'acupuncture en milieu vétérinaire, ce n'est pas courant. «ça commence à se développer», assure-t-il, même s'il reconnaît qu'il est le seul à la pratiquer dans le département, «parce que c'est très efficace sur certaines pathologies, notamment celles liées à l'âge, comme les douleurs articulaires, l'affaissement du train arrière ou la baisse de tonus». Et d'expliquer comment il est tombé dans l'acupuncture en faisant un stage chez un vétérinaire qu'il qualifie d'original, qui la pratiquait en précurseur, lors de ses études. Puis, de fil en aiguille, si l'on peut dire… «J'ai voulu défricher cette voie, j'aime l'idée que c'est l'organisme qui travaille, on appuie sur des touches, c'est magique.» Au point d'avoir reçu, en 1991, une médaille de bronze délivrée par la faculté de médecine pour sa thèse sur le sujet et, aujourd'hui, d'enseigner cette discipline dans les écoles vétérinaires. Pour autant, il ne prétend pas que c'est la panacée universelle, mais que c'est efficace pour certaines pathologies et que ça aide la médecine traditionnelle, en association avec des médicaments classiques. «L'acupuncture, c'est environ 15 % de mon activité», déclare-t-il, comme pour montrer que ce n'est pas une sorte de gourou. Et les clients, enfin les maîtres ? «Ils ne sont pas hostiles, puisqu'on obtient des résultats probants, et puis souvent, quand on débarrasse l'animal de la douleur, qu'il ne peut pas vraiment exprimer comme le fait un humain, il a un comportement plus apaisé une fois qu'il est soulagé. Donc l'efficacité se voit.» Sur la table, «Robin», en vieil habitué, acquiesce…
Depuis une vingtaine d'années, François Gonneau, ci-devant vétérinaire, pratique l'acupuncture sur les animaux et parvient à soigner de nombreux maux. Étonnant.
Sur la table, «Robin», un whippet (une sorte de lévrier), attend sagement que le docteur Gonneau, son vétérinaire, lui prodigue des soins. Ce dernier sort alors des aiguilles qu'il plante sous la peau de l'animal, qui tressaille à peine, avant de brancher les aiguilles sur un moniteur, pour de l'électrostimulation. «Vous voyez, l'acupuncture, ce n'est pas douloureux», conclut l'homme de l'art. On espère, mais l'acupuncture en milieu vétérinaire, ce n'est pas courant. «ça commence à se développer», assure-t-il, même s'il reconnaît qu'il est le seul à la pratiquer dans le département, «parce que c'est très efficace sur certaines pathologies, notamment celles liées à l'âge, comme les douleurs articulaires, l'affaissement du train arrière ou la baisse de tonus». Et d'expliquer comment il est tombé dans l'acupuncture en faisant un stage chez un vétérinaire qu'il qualifie d'original, qui la pratiquait en précurseur, lors de ses études. Puis, de fil en aiguille, si l'on peut dire… «J'ai voulu défricher cette voie, j'aime l'idée que c'est l'organisme qui travaille, on appuie sur des touches, c'est magique.» Au point d'avoir reçu, en 1991, une médaille de bronze délivrée par la faculté de médecine pour sa thèse sur le sujet et, aujourd'hui, d'enseigner cette discipline dans les écoles vétérinaires. Pour autant, il ne prétend pas que c'est la panacée universelle, mais que c'est efficace pour certaines pathologies et que ça aide la médecine traditionnelle, en association avec des médicaments classiques. «L'acupuncture, c'est environ 15 % de mon activité», déclare-t-il, comme pour montrer que ce n'est pas une sorte de gourou. Et les clients, enfin les maîtres ? «Ils ne sont pas hostiles, puisqu'on obtient des résultats probants, et puis souvent, quand on débarrasse l'animal de la douleur, qu'il ne peut pas vraiment exprimer comme le fait un humain, il a un comportement plus apaisé une fois qu'il est soulagé. Donc l'efficacité se voit.» Sur la table, «Robin», en vieil habitué, acquiesce…
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