dimanche 23 novembre 2014

LE LIVRE BLANC POUR UNE MORT DIGNE DES ANIMAUX...

C' EST DESOLANT  DE PRETENDRE SE PENCHER SUR LA SOUFFRANCE ANIMALE ET DE SIMPLEMENT PRECONISER D' AUTRES METHODES D' ABATTAGE...  CE N' EST VRAIMENT QU' UN TOUT PETIT PAS POUR EUX... MAIS BON, MON ROLE EST DE SIGNALER LA PARUTION DE CE LIVRE. ET MA POSITION NE CHANGE PAS, ABOLITION DE LA VIANDE TOUT COURT SANS AUCUNE HESITATION!!

LE RESTE C' EST JUSTE FAIRE SEMBLANT D' AIMER LES BETES. MANGER BIO C' EST AUSSI UNE FUITE, UNE HYPOCRISIE,

 JE PARLE BIEN SUR DU PLAN PHILOSOPHIQUE,  SUR LE PLAN  CONCRET, C' EST VRAI QUE MALGRE TOUT AMELIORER LES CONDITIONS DE DETENTION DE CES ANIMAUX DURANT LEUR COURTE VIE EST TOUT DE MEME UN BUT, AINSI QUE DE RENDRE LEUR MORT MOINS CRUELLE....... MAIS JE NE SAIS SI J' Y CROIS VRAIMENT....
 BREF, UN VASTE DOMAINE DE DISCUSSION, QUE NOUS N' ABORDERONS PAS CE SOIR....

 SOURCE 



Le Livre blanc pour une mort digne des animaux place tout un chacun face à ses contradictions. Les auteurs d’abord. La philosophe Elisabeth de Fontenay notamment, qui avoue en préambule : "Je me trouve dans une situation contradictoire, puisque je ne pratique pas le végétarisme et qu’en même temps je n’ai jamais compris ce qui pourrait fonder le droit de tuer un animal."
Les éleveurs aussi, hélas anonymes, qui témoignent au fil des pages sont tout aussi déchirés. Ils nourrissent, soignent, observent leur bétail pendant des mois. Pour eux, ce n’est pas de "la viande sur pieds". Au moment d’envoyer un bovin à l’abattoir, l’un d’entre eux livre même cet aveu troublant : "Avec les mots, avec mes mots, je lui dis : bon c’est ton tour, voilà..."
Le transport et l’abattage échappent au paysan, qui revendique "un droit de regard et un droit d’agir". En vain. Contrairement à une idée reçue, la chaîne agroalimentaire n’est pas constituée de maillons solidement attachés. Il existe de fortes ruptures techniques et éthiques. L’ouvrage détaille cette fracture entre le bovin dans la prairie, et la carcasse sur la ligne de transformation.
Le lecteur est également pris au piège de l’ambiguïté. Qu’il s’apitoie ou s’insurge contre le sort réservé aux animaux, il finira bien par piquer sa fourchette dans un faux-filet saignant. Intellectuels, agriculteurs ou citoyens, tous ressentent un sentiment diffus de culpabilité et d’impuissance.

Abattre à la ferme

Au-delà des témoignages, des très belles photos, et d’une mise en page originale, ce livre blanc avance quelques solutions. De modestes pistes se faufilent au-travers de la jungle des règlements, des normes, et des impératifs économiques. Certains éleveurs pratiquent l’abattage à la ferme en choisissant un professionnel. Le risque est réel puisqu’il est interdit de tuer en plein air par exemple. Autre possibilité en marge de la légalité : utiliser une unité mobile d’abattage. Selon le livre blanc, des prototypes de camion-abattoir ont "circulé en Europe, notamment en Autriche. Les freins réglementaires pourraient être levés".
Enfin des collectifs d’éleveurs sont tentés de reprendre des abattoirs locaux. Mais ces sites peuvent à terme devenir des gouffres financiers pour des petits producteurs. Rien n’est simple. Et comme le souligne avec regrets un agriculteur américain : "Everything I want to do is illegal".
* Livre blanc pour une mort digne des animaux. Jocelyne Porcher, Elisabeth Lécrivain, Nathalie Savalois, Sébastien Mouret. Préface d’Elisabeth de Fontenay. Les éditions du Palais. 107 pages.

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