dimanche 9 février 2014

IL FAUT PLUS DE CAMERAS CACHEES AU CONTRAIRE!!!!

SOURCE ET SUITE AVEC VIDEO SUR LA PAGE


LE PLUS. Vaches battues, chevaux torturés, veaux agonisants... Les images sont insupportables. Ces vidéos ayant pour but de dénoncer ces actes de cruauté sont désormais considérées comme un crime aux Etats-Unis. Si tout est irréprochable dans les abattoirs, pourquoi interdire les caméras ? Explications de Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.
ANIMAUX. En France, on dit souvent qu’il est "interdit d’interdire", du moins lorsqu’il s’agit d’abolir la corrida, la chasse à courre ou le gavage des oies… Mais la barbarie, on n’y touche pas, on la défend même !

A l’inverse, les opposants à l’exploitation animale doivent aujourd’hui faire face à une multitude d’interdictions lorsqu’il s’agit de secourir des êtres sensibles, en souffrance.

Le crime n'est plus de tuer mais d'aider la victime

En juin 2010, François Fillon signait un décret punissant les militants qui agissent lors des chasses à courre pour venir en aide à un animal traqué. Une première en France qui montre bien que le pays des Droits de l’homme n’est définitivement pas celui du Droit de l’animal… D’ailleurs, certains défenseurs des animaux sont aujourd’hui poursuivis car le crime n’est plus de tuer mais de faire preuve d’empathie envers la victime.

Aux Etats-Unis, plusieurs Etats ont adopté, ou sont sur le point de le faire, des projets de loi dont l’objectif est de punir les militants qui s’introduisent dans des élevages pour filmer et rendre public les scandaleuses conditions de détention des animaux, les actes de cruauté quotidiens, la violence subie à tous les niveaux... Là encore, comme en France, les personnes visées ne sont pas les auteurs des actes mais celles qui les dénoncent.

Des vaches brutalisées aux Etats-Unis (MercyForAnimals.org)

Cette répression a pour but de décourager ceux qui ne veulent plus ou ne peuvent plus rester sourds, aveugles et impuissants face à une exploitation animale qui fait honte à l’humanité entière.

Porcelets mutilés, poules agonisantes : faut-il garder le silence ?

L’économie, à court terme, de l’agriculture "moderne" est basée sur des méthodes de production qui sont totalement incompatibles avec les besoins naturels des animaux, c’est un fait. Aujourd’hui les lapins vivent sur du grillage, les mères enfermées dans des cages minuscules écrasent leurs petits faute de place. Les porcelets sont castrés à vif, on leur coupe la queue et on leur lime les dents pour éviter le cannibalisme fréquent dans ces lieux de cauchemar où l’animal, dénaturé à l’extrême, devient fou.

On connait les élevages concentrationnaires pour les poules, la souffrance des veaux égorgés sans étourdissement puis laissés à l’agonie durant de longues et douloureuses minutes, l’enfer des hangars où sont entassés par milliers des animaux qui ne verront la lumière du jour qu’au moment d’être conduits à l’abattoir.

On le sait car des investigations ont été menées et ont permis d’informer l’opinion publique qui a ensuite agit auprès des politiques pour modifier certains comportements, certaines réglementations.


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