Aloïs n’a jamais pu téter. Le lait de sa maman ne lui est pas destiné.
Il boit tous les jours un liquide sans goût, fait de lait en poudre reconstitué et de suppléments, sans fibres, sans fer. Il pâlit, Aloïs est anémié. Sa chair ne doit pas être rouge comme celle des adultes, elle doit rester celle d’un veau rosé.
Aloïs ne connaît pas son papa, il a perdu sa maman, engrossée de force, comme chaque année. Dans trois mois, elle sera de nouveau inséminée. SUITE
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