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On décrie souvent les abattoirs français pour la barbarie de leurs pratiques[1], mais ce n'est guère mieux ailleurs comme le révèle les vidéos tournées CIWF[2], une ONG internationale dédiée au bien-être des animaux d'élevage, dans le plus grand abattoir de Beyrouth (Liban).
Des conditions deplorables d'abattage en violation des normes internationales
L'enquête de CIWF révèle de graves violations des normes internationales sur l'abattage, édictées par l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), dont le Liban est pourtant Pays Membre.L'abattoir du quartier de la Quarantaine de Beyrouth au Liban est la destination finale de nombreux moutons et bovins en provenance de France, République Tchèque et Espagne.
Les enquêteurs de CIWF ont été témoins de traitements inacceptables infligés à ces animaux : battus avec violence pour les faire avancer, les moutons trainés par les membres sur le sol couvert de sang et jonché de morceaux de cadavres, soulevés, jetés puis immobilisés à terre avec le pied avant la mise à mort et les bovins suspendus conscients par une patte. Autant d'éléments contraires aux normes de l'OIE (Art 7.5.1 à 7.5.2) qui exigent que les animaux soient traités de telle façon qu'ils ne subissent aucunes blessures, détresse ou souffrance.
Un enquêteur témoigne : "Le chaos reigne dans l'abattoir. Tout est maculé de sang, d'excréments et de morceaux de cadavre d'animaux. La zone d'abattage est bondée de gens, d'animaux vivants et de cadavres. Les bruits et les odeurs sont accablants. Les hommes saisissent les moutons par la toison ou la patte arrière. Ils tombent et sont traînés de force, un par un, vers le poste d'abattage. Les bovins sont traînés par des cordes autour du cou. Quand ils essaient de résister, on leur hurle dessus et on les frappe violemment avec des barres métalliques. Les animaux, visiblement terrifiés, tentent désespérément de s'échapper ; mais ils glissent, trébuchent et tombent, leur tête heurtant violemment le sol en béton. Des moutons sont obligés de sauter par-dessus les cadavres de leurs congénères et de larges gouttières pleines de sang. Ils tentent désespérément de se frayer un chemin à l'écart des organes d'autres ovins qu'ils viennent de voir se faire abattre. Les bovins sont laissés suspendu par une patte pendant de longs moments, entièrement conscients, leurs têtes reposant dans le sang. Ils voient les animaux être abattus tout autour d'eux. Je me demande s'ils se rendent compte que cela sera bientôt leur tour ?"
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