Ils étaient une quarantaine de personnes à s’être réunis hier après-midi, place Saint-Étienne, pour protester contre l’élevage intensif et les conditions de vies des animaux d’élevage industriel. «C’est tout bonnement inadmissible de nos jours», s’exclame Carole Mare, porte-parole de l’association locale Mouvement pour la cause animale. «On considère que ces animaux sont enfermés à vie ; de leur naissance jusqu’à leur entrée à l’abattoir, ils ne bougent pas et vivent sous antibiotiques… On ne peut pas au XXIe siècle manipuler les animaux comme des marchandises», poursuit-elle. L’élevage intensif pourrait donc être la nouvelle prison du bétail mais pourrait aussi avoir de nombreuses répercussions sur l’environnement, l’écologie et l’être humain : «les vaches sont le premier facteur de gaz à effet de serre, et ce genre d’élevage entraîne la pollution des sols, des eaux, des nappes phréatiques…», explique Carole Mare. «L’homme est aussi menacé puisque des résidus d’antibiotiques se retrouvent dans nos assiettes. Il faudrait réduire, voire arrêter la consommation d’animaux.» Bien que 90 % des Français soient contre l’élevage intensifs, sont-ils pour autant prêts à arrêter leur consommation de viandes ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire