jeudi 23 janvier 2014

VIANDE DE CULTURE

SOURCE ET SUITE ET VIDEO

Henk Hoogenkamp explique qu’un seul prélèvement de cellules souches, sur un seul animal, pourrait permettre de produire 20 000 tonnes de bœuf de culture, autrement dit 175 millions de hamburgers.
Il explique que plus de 50 % de la production de viande de bœuf actuelle étant consommée hachée, dans des hamburgers ou des plats préparés, il n’y a aucune raison objective de continuer à la produire de façon coûteuse, avec des animaux vivants.
La viande de culture est aussi, selon lui, plus saine puisqu’elle ne risque pas d’être infectée par la salmonelle, l’E. Coli ou la maladie de la vache folle. Sa consommation réduirait donc le risque pour l’être humain de cancer, de maladies cardiovasculaires, et de diabète.
Il démontre ensuite que la viande de culture est nettement plus écologique que la viande d’élevage : produire un kilo de viande nécessite 9 kilogrammes de nourriture et 2 000 litres d’eau, et l’élevage occupe 70 % des terres agricoles, en pâturages ou en production de nourriture pour le bétail.
« Le bœuf de culture pourrait réduire les besoins en terre agricole et l’élevage en batterie. (…) Il réduit aussi l’émission de méthane et de gaz à effets de serre. »
« La production de viande in vitro utilisant des cellules souches, aussi appelée viande de culture, est possiblement une alternative écologique et durable aux cycles de croissance inefficaces du bétail », conclut-il. (la suite ci-dessous)...
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Bonne nouvelle pour les végétariens ?
Je doute que la viande de culture soit une bonne nouvelle pour les végétariens. En revanche les résultats d’une étude sur 73 000 personnes parue en 2013 révèlent une nette diminution de la mortalité chez les végétariens. Comme le note Julien Venesson dans le numéro du mois d’octobre d’Alternatif Bien-Être, cette étude prouve de manière formelle que l’alimentation végétarienne n’est pas inférieure à l’alimentation omnivore… à condition, bien sûr, de savoir éviter les pièges et les carences.
C’est sans doute la raison pour laquelle Sergey Brin, le cofondateur de Google, et qui se trouve toujours à la pointe des nouveautés, a déjà investi des sommes importantes pour pousser plus loin ce concept.
Vous pouvez donc vous attendre à ce que le grand matraquage commence et que, après quelques années à vous dire « c’est pas possible ! », tout le monde autour de vous finisse par s’y habituer. Jusqu’à ce que nos enfants et petits-enfants ne se posent même plus la question.

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