La surconsommation actuelle de produits d’origine animale est directement impliquée dans les maladies dites de "civilisation" qui sont les principales causes de mortalité en occident : cancers (colo-rectal, prostate), maladies cardio-vasculaires, hypercholestérolémie, obésité, hypertension, ostéoporose, diabète de type 2, rhumatismes inflammatoires (goutte), intolérance et allergie au lactose. Ainsi les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité en France et dans le monde.
D’autre part, les modalités d’élevage (animaux confinés en grand nombre, variabilité génétique très pauvre, croissance trop rapide), forment des terrains favorables à l’émergence et à la propagation de pathogènes tels que listeria, salmonelles, campylobacters, E. Coli. Ainsi, selon la FAO, les trois-quarts des nouveaux pathogènes ayant affecté les humains dans les dix dernières années, proviennent des animaux ou des produits animaux. Par ailleurs l’usage important d’antibiotiques contribue à l’antibiorésistance.
Considérant que l’exploitation des êtres sensibles n’est ni nécessaire ni souhaitable, que les productions animales ont un impact considérable sur l’environnement, les inégalités Nord-Sud et la santé publique, le végétarisme et plus encore le véganisme, sont des formes de consomm’action, des positionnements éthiques et politiques au quotidien, où chaque acte de consommation est porteur de sens et d’espoir pour les animaux, les humains et la planète.
En savoir plus
Rapport de la FAO : Livestock’s Long Shadow
Rapport de la FAO : The Spectrum of Malnutrition
Rapport de l’UNEP : Assessing the Environmental Impact of Consumption and Production
Rapport de la WWF : Vers plus d’indépendance en soja d’importation pour l’alimentation animale en Europe
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