Selon le journal Marianne :
Lors de son bref et houleux passage, sous les huées, au Salon international de l’élevage, à Rennes, le Premier ministre s’est livré à un numéro d’impuissance politique. Ne sachant quelle perspective proposer aux éleveurs de porcs industriels dont il a reconnu « la situation difficile », il s’est contenté de céder sur l’une de leurs revendications pour poursuivre leur fuite en avant.En effet, les éleveurs réclamaient un allègement des contraintes d’environnement… pourtant destinées à lutter contre l’épandage des déjections porcines, donc à préserver l’environnement.
Jean-Marc Ayrault leur a benoîtement mangé dans la main en annonçant un « choc de simplification » de la réglementation environnementale qui contrarie l’élevage industriel. En résumé les procédures d’agrandissement ou d’ouverture des « usines à cochons » (le terme est de Marianne) sont désormais largement facilitées.
Suite à cette décision, l’ONG France Nature Environnement vient de claquer la porte des Etats Généraux de la Modernisation du Droit pour affirmer son désaccord.
Quant à René Louail, conseiller régional Vert et agriculteur lui-même, « faute de vraies perspectives, cet encouragement donné à un système condamné est absurde ».
Sources :
http://www.marianne.net/Apres-le-Diesel-Ayrault-cale-sur-le-porc-de-l-angoisse_a231983.html
Le Nouvel Observateur, n°2550.
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