Une manifestation contre l'utilisation de chiens pour des tests pharmaceutiques a dégénéré samedi dans l'État de Sao Paulo et s'est terminé en heurts entre manifestants anarchistes Black blocs et policiers: au moins quatre personnes ont été arrêtées.
Selon la police citée par le site G1 de Globo, 700 personnes ont manifesté samedi près du laboratoire Institut Royal, dans la ville de Sao Roque (à 60 km de Sao Paulo) envahi la veille par un groupe de militants, défenseurs de la cause animale, qui avaient libéré 200 chiens ayant servi de cobayes.
La plupart des protestataires portaient des affiches contre l'utilisation d'animaux dans les recherches. Quand ils sont arrivés près du barrage policier qui empêchait l'accès au laboratoire un groupe de manifestants masqués, armés de barres de fer, a fait irruption et a détruit une voiture de police avant d'y mettre le feu ainsi qu'à un véhicule de la presse, selon G1.
Il y a eu une discussion entre Black blocs et manifestants qui tentaient de contenir les casseurs et la route où se trouvait la manifestation a été interdite dans les deux sens pendant plus de deux heures.
«Quand les manifestants masqués arrivent, ça tourne à la confusion et au tumulte. Nous étions en train de négocier l'entrée pacifique dans le laboratoire mais tout a été perdu», a déploré une activiste citée par G1.
Vendredi, les activistes qui ont libéré les chiens, tous de la race beagle, avaient retrouvé l'un d'eux congelé dans de l'azote liquide et plusieurs autres mutilés.
«Ce qui a le plus impressionné le groupe a été un beagle sans yeux», avait déclaré au journal Estado de S. Paulo, Giulana Stefanini, une des militantes qui a participé à l'occupation du laboratoire.
Plusieurs foetus de souris ont également été trouvés.
Les militants avaient tenté, sans succès, de porter plainte contre les mauvais traitements infligés aux chiens au commissariat local. Leur plainte n'a pas été enregistrée.
Une partie des installations du laboratoire a été saccagée. L'Institut Royal, qui avait annulé au dernier moment une réunion avec les militants, a qualifié l'invasion «d'acte de terrorisme» et a assuré que ses activités étaient contrôlées par l'Agence nationale de vigilance sanitaire, a indiqué O Estado de S.Paulo.
L'utilisation de chiens pour la recherche scientifique est autorisée au Brésil, dans le cadre des règles internationales.
Le parquet a ouvert une enquête contre l'Institut Royal sur les mauvais traitements présumés.
La plupart des protestataires portaient des affiches contre l'utilisation d'animaux dans les recherches. Quand ils sont arrivés près du barrage policier qui empêchait l'accès au laboratoire un groupe de manifestants masqués, armés de barres de fer, a fait irruption et a détruit une voiture de police avant d'y mettre le feu ainsi qu'à un véhicule de la presse, selon G1.
Il y a eu une discussion entre Black blocs et manifestants qui tentaient de contenir les casseurs et la route où se trouvait la manifestation a été interdite dans les deux sens pendant plus de deux heures.
Vendredi, les activistes qui ont libéré les chiens, tous de la race beagle, avaient retrouvé l'un d'eux congelé dans de l'azote liquide et plusieurs autres mutilés.
«Ce qui a le plus impressionné le groupe a été un beagle sans yeux», avait déclaré au journal Estado de S. Paulo, Giulana Stefanini, une des militantes qui a participé à l'occupation du laboratoire.
Plusieurs foetus de souris ont également été trouvés.
Les militants avaient tenté, sans succès, de porter plainte contre les mauvais traitements infligés aux chiens au commissariat local. Leur plainte n'a pas été enregistrée.
Une partie des installations du laboratoire a été saccagée. L'Institut Royal, qui avait annulé au dernier moment une réunion avec les militants, a qualifié l'invasion «d'acte de terrorisme» et a assuré que ses activités étaient contrôlées par l'Agence nationale de vigilance sanitaire, a indiqué O Estado de S.Paulo.
L'utilisation de chiens pour la recherche scientifique est autorisée au Brésil, dans le cadre des règles internationales.
Le parquet a ouvert une enquête contre l'Institut Royal sur les mauvais traitements présumés.
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