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Festival végane de Montréal: popularité explosive (photos)
Hier avait lieu la deuxième édition du festival végane de Montréal, qui a donné lieu à une démonstration de la popularité explosive du mouvement végétalien. En plus d’un Marché Bonsecours complètement bondé, les festivaliers ont dû faire la file, parfois jusqu’à une heure, pour accéder au bâtiment.C’est dire à quel point le mot s’est passé depuis l’année dernière, où 5000 personnes s’étaient présentées au Coeur des sciences de l’UQÀM. Si le comité organisateur, petit noyau dur entièrement bénévole, s’attendait à un achalandage plus important et avait choisi le Marché Bonsecours comme emplacement, il était loin de se douter de l’ampleur de la foule présente hier.
Il est clair que l’idée du végétarisme et du végétalisme (qui exclut du régime alimentaire tout produit d’origine animale) connait un engouement sans précédent, notamment au Québec. « Cette idée, elle progresse, elle progresse super rapidement dans la société, confirme une des organisatrices, Élise Désaulniers, auteure, conférencière et végane depuis 8 ans. Elle n’attend pas juste le festival à chaque année pour qu’on en parle. »
Autre signe de l’effervescence végane: « Y a plein plein plein de nouveaux produits qui n’existaient même pas l’année passé! » s’exclame Élise Désaulniers. « J’ai l’impression que [ce sont] les exposants qui nous ont déniché plus que le contraire, donc ça c’est vraiment bon signe! » La personne en charge des exposants a eu du mal à gérer sa boîte de courriels tant ils affluaient. « Les gens qui étaient là l’année passée voulaient revenir, mais y a plein plein plein de nouveaux produits qui s’ajoutent et qui veulent les présenter au festival, aux Montréalais. »
De plus en plus, « les gens, même les omnivores, intègrent les alternatives aux protéines animales: je pense aux laits végétaux, aux fromages végétaux, aux protéines végétales, les intègrent à leur alimentation. Ça c’est super répandu. » Elle le voit, en donnant des conférences, alors que le public (« pas juste les hipsters du Plateau», mais aussi en région) connait par exemple des marques de fromages végétaux, ou encore lorsqu’elle voit une offre de cosmétiques véganes dans les grandes chaines de pharmacie. « Quand ça sort des boutiques spécialisées, c’est bon signe. Il y a de plus en plus d’alternatives. »
« C’est là qu’on voit que le marché est vraiment en pleine croissance, ça explose. Et je pense qu’on est très très loin de la saturation. »
Reste à voir comment le Festival végane de Montréal évoluera pour sa troisième édition. Des nombreuses suggestions qu’on pouvait lire sur la page facebook hier, un site plus grand, même si l’accès devient payant et un événement étalé sur deux jours étaient celles qui revenaient le plus. L’équipe se réunira bientôt pour tenir son post-mortem, et gageons que la mise sur pied d’une équipe permanente pour gérer le festival devra se faire plus rapidement que le comité organisateur ne l’aurait espéré.
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