mercredi 23 janvier 2013

MYTHE DES PROTÉINES

VPO Doù vient la peur dune carence en protéines?

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C' EST VRAIMENT UN SITE A GARDER EN FAVORI, A LIRE ET RELIRE... TANT D' INFOS INTERESSANTES POUR LES  VÉGÉTARIENS, VEGAN ET AUTRES..




D’où vient la peur d’une carence en protéines?
Par: Sonya Anvar
Encore une fois aujourd’hui, nous briserons des mythes…! Il y a bien peu à apprendre sur l’alimentation, les bases étant réellement très simples. Cependant, il y a beaucoup à désapprendre…
Vous l’avez surement déjà entendu: il faut manger des protéines pour être en santé! C’est tout à fait vrai – par contre, j’y mettrais un bémol: il faut surtout s’assurer de ne pas en manger en excès.
À quoi servent les protéines dans le corps? Beaucoup de personnes croient qu’elle servent à nous donner de l’énergie. J’entends constamment les gens me dire que lorsqu’ils ont une baisse de fatigue durant la journée, ils doivent manger une protéine.
Retenez-bien ceci: les protéines ne fournissent pas d’énergie au corps.
Les protéines servent à la construction et à la réparation des tissus. Ils nous fournissent de l’énergie en tout dernier recours, lorsque les glucides et les lipides ne sont pas assez disponible. Par exemple, durant un jeûne prolongé, on assiste à la formation de glucose à partir de protéines – mais rarement au quotidien!
Lorsque vous devez mettre de l’essence dans votre auto, optez-vous pour la station d’essence, ou pour la raffinerie de pétrole? Bien entendu pour la station d’essence, car le carburant qu’on y trouve a déjà été transformé, est disponible, et vous fera économiser bien du temps et de l’énergie. Imaginez devoir aller chercher du pétrole à la source pour le raffiner vous-même! Ouf…!!
C’est un peu ce que doit faire le corps pour produire de l’énergie à partir de protéines. Fatiguant, et peu rentable!
Les protéines servent d’abord et avant tout à la croissance. Le bébé, qui grandira rapidement dans les premières années de sa vie, a donc un besoin en protéines élevé, comparativement à l’adulte. Le lait maternel, qui servira de nourriture première au nourisson, comble tous ses besoins.
Ceci étant dit, seulement 6% des calories du lait maternel proviennent des protéines! Et ce, au moment ou notre besoin en protéines est le plus élevé. Vous pourrez donc comprendre qu’il est inutile voir nuisible, à l’âge adulte, d’excéder ce pourcentage.
Voici un court texte explicatif de l’Union Végétarienne Européenne:
Le mythe des protéines
Autrefois, certains pensaient qu’on ne pouvait jamais consommer trop de protéines. Au début des années 1900, on disait aux Américains de manger au moins 100 g de protéines par jour. Et encore dans les années 50, on encourageait les gens à augmenter leur consommation de protéines s’ils voulaient rester en bonne santé. De nos jours, aux Etats-Unis, certains régimes d’amaigrissement prônent un apport élevé de protéines, et cela malgré le fait que les Américains en consomment déjà deux fois plus qu’ils n’en ont besoin. Les gens qui suivent ces régimes perdent effectivement du poids dans un premier temps, mais ils ignorent généralement les risques que cette forte consommation de protéines entraîne pour leur santé. Il existe en effet un lien entre l’excès de protéines et l’ostéoporose, les maladies rénales, les calculs des voies urinaires, et certains cancers.
Problèmes engendrés par un excès de protéines
L’Américain moyen consomme de la viande et des produits laitiers et, par conséquent, il absorbe trop de protéines. Cela peut provoquer divers graves problèmes de santé :
  • Troubles rénaux.
    Quand les gens mangent trop de protéines, ils absorbent plus de nitrogène que ce dont ils ont besoin. Cela entraîne un surcroît de travail pour les reins, obligés de faire évacuer par les urines cet excès de nitrogène. Les insuffisants rénaux sont encouragés à consommer des aliments pauvres en protéines, car cela fait baisser les taux excessifs de nitrogène. Cela peut également aider à prévenir les maladies rénales.
  • Cancer
    Bien que l’on accuse généralement les graisses d’être à l’origine de l’accroissement du risque de cancer, les protéines elles aussi jouent un rôle. Les populations qui consomment régulièrement de la viande sont davantage exposées au cancer du côlon, et les chercheurs sont persuadés que graisses, protéines, carcinogènes naturels et absence de fibres dans la viande sont autant d’éléments à mettre en cause. En 1982, le Conseil National de la Recherche a établi un lien entre cancer et protéines.
  • Ostéoporose et calculs rénaux
    Les régimes riches en protéines, surtout animales, entraînent, comme on sait, une excrétion de calcium supérieure à la normale par l’urine, et cela augmente le risque d’ostéoporose. Les pays à basse consommation de protéines ont moins de cas d’ostéoporose et de fractures de la hanche.
  • Une augmentation de l’excrétion de calcium accroît le risque de calculs rénaux.
    Des chercheurs anglais ont montré qu’en ajoutant environ 150 g de poisson (soit à peu près 34 g de protéines) à une alimentation normale, le risque de voir se former des calculs rénaux s’élève de 250 %. Pas moins que cela.
On a longtemps cru que les athlètes avaient bien davantage besoin de protéines que les autres personnes. La vérité est qu’ils en ont besoin de seulement un tout petit peu plus, chose facile à réaliser puisqu’ils mangent de toute façon davantage pour satisfaire leur besoin accru de calories. Les régimes végétariens sont parfaits pour les athlètes. Tant que l’on mange diverses variétés d’aliments végétariens en quantité suffisante pour que le poids du corps reste stable, on absorbe largement assez de protéines.
Références
1. Position of American Dietetic Association: Vegetarian Diets. J Am Diet Assoc 1988;88:351-5.
2. El Nahas AM, Coles GA. Dietary treatment of chronic renal failure: ten unanswered questions. Lancet 15 March 1986:597-600.
3. Pellet PL. Protein requirements in humans. Am J Clin Nutr 1990;51:723-37.
4. Committee on Diet, Nutrition, and Cancer of the National Research Council. Diet, Nutrition, and Cancer. Washington, DC, 1982.
5. Zemel MB. Calcium utilization: effect of varying level and source of dietary protein. Am J Clin Nutr 1988;48:880-3.
6. Sherman HC. Calcium requirement in man. J Biol Chem 1920;44:21.
7. Hegsted DM. Calcium and osteoporosis. J Nutr 1986;116:2316-9.
8. Robertson WG, Heyburn PJ, Peacock M, Hanes FA, Swaminathan R. The effect of high animal protein intake on the risk of calcium stone-formation in the urinary tract. Clin Sci 1979;57:285-8.
Je reçois BEAUCOUP de questions concernant ces fameuses protéines. En fait, c’est probablement la question la plus commune que l’on me pose: « comment combler mes besoins en protéines? » Je trouvais donc intéressant de vous partager aujourd’hui qu’un régime frugivore, basé sur des fruits, des légumes et des noix, apporte en moyenne 7% de protéines au niveau calorique, ce qui est assez pour combler nos besoins.

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