SOURCE ET SUITE
Pour la première fois depuis son
ouverture en 1976, l’usine est à l’arrêt. En urgence, le directeur a dû
annoncer sa fermeture, le 3 juillet. Poussée depuis trois semaines par
un vent de nord-est inhabituel, l’odeur fétide qui émanait des bassins
d’épuration étouffait la commune voisine, provoquant migraines et
nausées parmi les 1 500 habitants excédés. La situation était « devenue intenable », déplore le maire de Lantic, Christian Le Maître (sans étiquette), énervé d’avoir été laissé « tout seul en première ligne ».
Depuis
le début de l’été, les marées vertes ont été si précoces et intenses
dans la baie voisine de Saint-Brieuc que le flot des camions chargés de
leur odorante marchandise semblait intarissable. Mi-juin, 2 000 tonnes
ont ainsi été livrées en trois jours – contre 6 000 tonnes sur toute
l’année 2018.
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