Royaume-Uni – L’European Centre for Disease Prevention and Control
signale la présence au Royaume-Uni de deux cas distincts de variole du
singe infectant des personnes ayant récemment voyagé au Nigéria.
SOURCE ET SUITE
La variole du
singe, ou orthopoxvirose simienne, ou monkeypox est due à un virus du
même genre que celui de la variole humaine. Il sévit dans le centre de
l’Afrique tropicale. Le virus présent dans les forêts ombrophiles
d’Afrique centrale et occidentale peut se transmettre à l’homme, causant
un syndrome dont les manifestations cliniques sont analogues à celles
de la variole (éruption pustuleuse, fièvre, symptômes respiratoires
entraînant parfois la mort). 1 à 10 % des malades en meurent en Afrique.
Elle peut être confondue avec la variole, et le diagnostic différentiel
clinique n’existe pas. Seule l’analyse en laboratoire peut confirmer sa
présence.
En septembre
2018, le Royaume-Uni a notifié deux cas distincts de variole du singe
infectant des personnes ayant récemment voyagé au Nigéria. Il s’agit des
premiers cas de variole du singe chez l’homme signalés dans l’Union
européenne (UE).
Le risque de
nouvelles introductions de la variole du singe en Europe dépend de
l’ampleur de la circulation du virus au Nigeria et dans d’autres pays
d’Afrique occidentale et centrale. L’European Centre for Disease Prevention and Control
considère que la probabilité d’importation de la variole du singe en
Europe reste très faible, mais avoue que de nouveaux cas ne peuvent être
exclus.
Le risque
individuel d’infection par contact avec un patient atteint de variole du
singe dépend de la nature et de la durée du contact. Les membres de la
famille, les contacts étroits (tel que le voisin immédiat à bord de
l’avion) ou les personnes qui ont prodigué des soins aux patients, y
compris les travailleurs de la santé qui n’ont pas appliqué de mesures
préventives, présentent un risque modéré d’infection.
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