Cet argumentaire bien rodé ne convainc pas les opposants. "Ne pas
maltraiter une bête ne suffit pas à la rendre heureuse, observe la
sociologue Jocelyne Porcher, spécialiste des relations entre humains et
animaux. Pour une vache, la vie prend sens quand elle marche, quand elle
court, quand elle broute, quand elle évolue dans la nature. Or, dans
cette ferme, elle n'a aucun aucune relation avec ses congénères, aucune
relation avec l'éleveur, aucune relation avec l'extérieur. Elle est
réduite à produire du lait et à mettre bas avant d'être envoyée à
l'abattoir. Même si elle n'est pas battue, son existence est vide, comme
le serait celle d'un homme que l'on ne frapperait pas mais qui vivrait
enfermé de sa naissance à sa mort."
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