SOURCE ET SUITE
La partie militaire de ce discours avait plutôt porté sur les armes stratégiques nouvelles tandis que les nouvelles armes conventionnelles étaient testées sur les champs de bataille de Syrie 2 et d'Ukraine.
Les manœuvres « Vostok 2018 » en Sibérie qui ont rassemblé 300.000 soldats, 36.000 véhicules blindés et autres, 80 bâtiments de guerre, plus de 1.000 avions, hélicoptères et drones viennent de se terminer avec succès. 3
Ces vastes manœuvres, d'ailleurs analysées avec un ton léger en Occident, avait deux buts. 4
- Préparer l'Armée russe à des opérations de grande ampleur sur son territoire ou dans son étranger proche
- Démontrer à certains de ses proches voisins et aux Occidentaux que la Russie a les moyens de défendre ses intérêts et sa sécurité.
Bluff ou pas bluff ?
L'inventaire des nouvelles armes russes dressé par le président Poutine lors de son discours du 1er mars dernier a laissé pas mal d'experts militaires perplexes.
Leurs avis étaient partagés entre l'étonnement et la mise en doute des paroles du président russe.
Les élites occidentales en étaient pour la plupart restées aux clichés bien imprimés dans leur esprit d'une armée russe déclinante dans un pays qui d'une manière ou d'une autre finira par rendre gorge. 5
L'existence de ce nouvel arsenal stratégique ne fait aucun doute mais est-il réellement opérationnel à 100 % ?
Est-il produit en quantité suffisante pour détenir une supériorité sur l'armée étasunienne ?
La partie militaire du discours était clairement un avertissement destiné aux Occidentaux mais il est possible que Vladimir Poutine ait amplifié la force réelle de l'armée russe pour dissuader les États-Unis d'intervenir directement en Syrie ou ailleurs où des intérêts vitaux de la Russie sont en jeu.
En tout cas, beaucoup d'experts militaires le considèrent ainsi.
En ce qui me concerne, je n'ai aucune certitude (et même pas une opinion personnelle) quant au niveau réel des actuelles armées russe et étasunienne.
Ce que je sais par contre, c'est que Vladimir Poutine ne bluffe généralement pas mais ici, la crise est suffisamment grave pour qu'il puisse faire une exception pour faire douter ses adversaires.
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