Un
ver qui colonise les parois de la vessie avait contaminé en 2013
plusieurs centaines de personnes qui s'étaient baignées dans la rivière
du Cavu. Le foyer n'est pas officiellement éteint et une autre rivière,
la Solenzara, pourrait être touchée.
En 2014, la Corse fut à l'origine d'une étonnante épidémie de bilharziose.
Peu connue en Occident, cette pathologie tropicale est la deuxième
maladie parasitaire dans le monde, derrière le paludisme. Elle
toucherait environ 300 millions de personnes dans le monde et ferait
entre 200.000 et 250.000 morts chaque année, bien qu'elle soit facile à
traiter. Elle ne touche toutefois d'ordinaire que l'Afrique (85% des
cas), l'Amérique du Sud et l'Asie.» LIRE AUSSI - SÉRIE D'ÉTÉ - Les fléaux biologiques
Quelle ne fut pas la surprise des chercheurs de Perpignan, spécialistes de la maladie, lorsqu'ils furent indépendamment contactés par un médecin allemand, puis un autre, français, à quelques jours d'intervalles, début 2014 pour des signalements étranges de bilharziose chez deux enfants qui n'avaient jamais quitté l'Europe. L'enquête permit d'établir une origine commune à la maladie: la rivière du Cavu, en Corse du Sud.
SOURCE ET SUITE
Publié
Un ver qui colonise les
parois de la vessie avait contaminé en 2013 plusieurs centaines de
personnes qui s’étaient baignées dans la rivière du Cavu. Le foyer n’est
pas officiellement éteint et une autre rivière, la Solenzara, pourrait
être touchée.
En 2014, la Corse fut à l’origine d’une étonnante épidémie de
bilharziose. Peu connue en Occident, cette pathologie tropicale est la
deuxième maladie parasitaire dans le monde, derrière le paludisme. Elle
toucherait environ 300 millions de personnes dans le monde et ferait
entre 200.000 et 250.000 morts chaque année, bien qu’elle soit facile à
traiter. Elle ne touche toutefois d’ordinaire que l’Afrique (85% des
cas), l’Amérique du Sud et l’Asie.
Retrouvez cet article et l'info alternative sur : http://www.contre-info.com
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En 2013, une rivière
corse a été infestée par un ver parasite – provenant de l’urine d’un
Sénégalais -, qui a pénétré dans la peau de centaines de Corses avant de
s’incruster dans les parois de leur vessie pour y pondre ses oeufs… Le
foyer n’a pas été éradiqué et voici qu’une nouvelle rivière corse est
contaminée.
Le Figaro :
Un ver qui colonise les parois de la vessie avait contaminé en 2013
plusieurs centaines de personnes qui s’étaient baignées dans la rivière
du Cavu. Le foyer n’est pas officiellement éteint et une autre rivière,
la Solenzara, pourrait être touchée.
En 2014, la Corse fut à l’origine d’une étonnante épidémie de
bilharziose. Peu connue en Occident, cette pathologie tropicale est la
deuxième maladie parasitaire dans le monde, derrière le paludisme. Elle
toucherait environ 300 millions de personnes dans le monde et ferait
entre 200.000 et 250.000 morts chaque année, bien qu’elle soit facile à
traiter. Elle ne touche toutefois d’ordinaire que l’Afrique (85% des
cas), l’Amérique du Sud et l’Asie.
Quelle ne fut pas la surprise des chercheurs de Perpignan,
spécialistes de la maladie, lorsqu’ils furent indépendamment contactés
par un médecin allemand, puis un autre, français, à quelques jours
d’intervalles, début 2014 pour des signalements étranges de bilharziose
chez deux enfants qui n’avaient jamais quitté l’Europe. L’enquête permit
d’établir une origine commune à la maladie: la rivière du Cavu, en
Corse du Sud.
À l’origine du mal, des larves du ver Schistosoma haemotobium*
vivant dans l’eau douce. Celles-ci ne mesurent que 350 microns et
peuvent pénétrer de façon parfaitement discrète et indolore par les
pores de la peau. Elles se logent alors dans les vaisseaux sanguins qui
tapissent les parois de la vessie, deviennent adultes, copulent et
produisent des œufs. Ces derniers sont dotés d’un petit éperon qui leur
permet de perforer les capillaires sanguins pour se retrouver dans les
urines (c’est d’ailleurs ce phénomène qui est à l’origine de l’un des
symptômes les plus caractéristiques – mais pas systématiques – de la
maladie: la présence de sang dans les urines).
[…] une personne infectée par le parasite a uriné dans l’eau de la
rivière durant l’été 2013. La rivière étant naturellement peuplée de
bulins, une larve au moins a réussi à pénétrer un mollusque pour s’y
développer.Les analyses génétiques préliminaires pointent vers une
origine sénégalaise du parasite. […]
En filigrane, une crainte: que le réchauffement du climat ne
contribue à offrir à ce type de parasite des conditions de plus en plus
favorables à leur implantation en Europe. Les migrations et le tourisme
de masse constituant dans ce contexte les étincelles pouvant déclencher
des flambées d’épidémies nouvelles.
Retrouvez cet article et l'info alternative sur : http://www.contre-info.com
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En 2013, une rivière
corse a été infestée par un ver parasite – provenant de l’urine d’un
Sénégalais -, qui a pénétré dans la peau de centaines de Corses avant de
s’incruster dans les parois de leur vessie pour y pondre ses oeufs… Le
foyer n’a pas été éradiqué et voici qu’une nouvelle rivière corse est
contaminée.
Le Figaro :
Un ver qui colonise les parois de la vessie avait contaminé en 2013
plusieurs centaines de personnes qui s’étaient baignées dans la rivière
du Cavu. Le foyer n’est pas officiellement éteint et une autre rivière,
la Solenzara, pourrait être touchée.
En 2014, la Corse fut à l’origine d’une étonnante épidémie de
bilharziose. Peu connue en Occident, cette pathologie tropicale est la
deuxième maladie parasitaire dans le monde, derrière le paludisme. Elle
toucherait environ 300 millions de personnes dans le monde et ferait
entre 200.000 et 250.000 morts chaque année, bien qu’elle soit facile à
traiter. Elle ne touche toutefois d’ordinaire que l’Afrique (85% des
cas), l’Amérique du Sud et l’Asie.
Quelle ne fut pas la surprise des chercheurs de Perpignan,
spécialistes de la maladie, lorsqu’ils furent indépendamment contactés
par un médecin allemand, puis un autre, français, à quelques jours
d’intervalles, début 2014 pour des signalements étranges de bilharziose
chez deux enfants qui n’avaient jamais quitté l’Europe. L’enquête permit
d’établir une origine commune à la maladie: la rivière du Cavu, en
Corse du Sud.
À l’origine du mal, des larves du ver Schistosoma haemotobium*
vivant dans l’eau douce. Celles-ci ne mesurent que 350 microns et
peuvent pénétrer de façon parfaitement discrète et indolore par les
pores de la peau. Elles se logent alors dans les vaisseaux sanguins qui
tapissent les parois de la vessie, deviennent adultes, copulent et
produisent des œufs. Ces derniers sont dotés d’un petit éperon qui leur
permet de perforer les capillaires sanguins pour se retrouver dans les
urines (c’est d’ailleurs ce phénomène qui est à l’origine de l’un des
symptômes les plus caractéristiques – mais pas systématiques – de la
maladie: la présence de sang dans les urines).
[…] une personne infectée par le parasite a uriné dans l’eau de la
rivière durant l’été 2013. La rivière étant naturellement peuplée de
bulins, une larve au moins a réussi à pénétrer un mollusque pour s’y
développer.Les analyses génétiques préliminaires pointent vers une
origine sénégalaise du parasite. […]
En filigrane, une crainte: que le réchauffement du climat ne
contribue à offrir à ce type de parasite des conditions de plus en plus
favorables à leur implantation en Europe. Les migrations et le tourisme
de masse constituant dans ce contexte les étincelles pouvant déclencher
des flambées d’épidémies nouvelles.
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