SOURCE ET SUITE
CET ARTICLE QUE J' AI VU PAR HASARD ME SEMBLE ASSEZ COMPLET, VAUT D' ETRE SIGNALE..
La grande différence entre les deux, c'est qu'il existe une manière
de diagnostiquer la maladie cœliaque. Lorsqu'un médecin souhaite savoir
ce qui arrive à un patient qui a du mal à tolérer le gluten, il lui
suffit de prescrire un test.
"Grâce à un test sanguin qui recherche des anticorps précis ou des
protéines immunes, on peut facilement diagnostiquer cette maladie",
explique le gastroentérologue Guy Weiss, qui travaille sur le programme
de la maladie cœliaque à l'Université de Californie.
"Pour les gens chez qui la maladie est fortement suspectée, on
effectue une endoscopie haute avec biopsie de l'intestin grêle afin de
confirmer le diagnostic", poursuit-il. Cela signifie que si votre
médecin vous pense atteint de cette maladie, il insérera une sonde dans
votre bouche qui descendra dans votre intestin grêle, afin d'observer ce
qui s'y passe et de prendre des échantillons. C'est une manière de
vérifier et de confirmer la présence d'une inflammation active, typique
de cette maladie.
Diagnostiquer la sensibilité au gluten non cœliaque est un peu plus
compliqué, car il n'y a pas de test fiable à 100%, reprend Rabia De
Latour. Le médecin doit d'abord s'assurer qu'il ne s'agit pas d'autres
maladies, comme l'allergie au blé ou la maladie cœliaque.
Ce manque de réponse claire conduit à un taux élevé d'autodiagnostics, qui sont souvent faux, selon Guy Weiss.
"Les symptômes peuvent se confondre avec ceux d'autres maladies,
comme la prolifération bactérienne de l'intestin, le syndrome du côlon
irritable ou un dysfonctionnement du plancher pelvien, pour ne citer
qu'eux", précise-t-il.
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