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Les orthodoxes
Le terme « orthodoxe » vient du grec ortos (orthos) qui signifie droit, juste et doxa (doxa) qui signifie croyance, opinion. Donc cela signifie la vraie croyance. Il fut employé pour désigner les Églises demeurées fidèles à la foi des premiers conciles œcuméniques.
Sommaire
Origines et contexte historique de l’orthodoxie
Au IVe siècle, la religion chrétienne, longtemps persécutée, fut d’abord tolérée par l’Édit de Constantin en 313, puis elle devint la religion d’État sous Théodose entre 380 et 390.A la mort de Théodose, l’Empire romain (appelé aussi Romania) se divisa en deux parties : l’Empire d’Occident, centré sur Rome et parlant le latin, et l’Empire d’Orient, centré sur Constantinople et parlant le grec. En 330, l’empereur Constantin transporte le siège de l’empire de Rome à Byzance.
La nouvelle capitale, Constantinople (aujourd’hui Istanbul), devient le foyer intellectuel et religieux du christianisme oriental.
Le christianisme occidental devient de plus en plus centralisé, avec à sa tête, le pape, évêque de Rome.
Au cours des IVe et Ve siècles s’élabore une culture chrétienne. Elle est partagée par toutes les Églises orientales qui ont un fort sentiment d’appartenance commune. Sur les cinq patriarcats primitifs -Jérusalem, Alexandrie, Antioche, Constantinople et Rome- un seul est situé à l’ouest ! L’Église et l’État sont liés, favorisant le développement de la culture chrétienne : la basilique Sainte-Sophie à Constantinople, par exemple, est construite par l’empereur Justinien en 538.
Une crise éclate au 8ème siècle au sujet des icônes dans les Églises (L’iconoclasme, ou Querelle des Images),. L’empereur Léon III interdit le culte des images et entre en conflit avec les moines, farouches défenseurs des icônes. La querelle des images menace le culte de l’Église d’Orient, sur lequel reposent un art de vie et une croyance.
Le schisme entre les Églises d’Orient et d’Occident se produit en 1054, Rome et Constantinople s’excommuniant mutuellement. Les papes de l’époque (IXe-Xe siècles) tentaient de transformer une primauté d’honneur, une « présidence d’amour » au sein des Églises locales, en un pouvoir juridique direct sur toutes les Églises, au mépris des droits traditionnels des évêques et des patriarches des autres Églises.
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